Football : la FBF et Paul Put se « séparent à l’amiable »

En politique, les Premiers Ministres servent de soupape de sécurité au problème du Chef de l’Etat, surtout quand ces problèmes sont dus à des incohérences dans la gouvernance. Au football, c’est l’entraîneur qui sert de soupape de sécurité, d’outil de maintien de la fédération de football. A l’instar de l’âne de Molière in les "Animaux malades de la Peste", il faut trouver un coupable. Je ne veux pas défendre Paul Put, mais je pose la simple question de savoir si l’évaluation de ses performances s’est seulement limitée aux résultats de la CAN en cours ? Si oui a-t-on pris en compte d’autres biais négatifs causés par d’autres acteurs comme le ministère chargé des sports, la FBF elle-même, et surtout la politique nationale de sport ? Manipuler le problème de football par les bouts limités à l’entraîneur revient à démontrer une ignorance dans la gestion politique et sociale du football. Quand le ministère des sports et la FBF restent sourds aux mises en garde contre le danger d’un sport surtout d’un football élitistes, il y a de quoi sourire face au constat de justifier l’incompétence par une contreperformance d’une seule partie, en l’occurrence l’entraîneur. Je n’appellerai à des états généraux du football parce que comme d’habitude ils ne dépasseront pas le stade des perdiem et du one-man-show. J’en appelle tout simplement aux journaleux autoproclamés spécialistes de football, aux supporters intéressés et à la FBF planant au-dessus des problèmes réels du foot, pour que le sport finisse d’être un antre politique et un générateur de sous.