Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré
6 février 2015, 09:50, par
Le bon
Très belle analyse, pertinente, Claire et limpide. Le president Kafando doit s’émanciper sinon il restera le géolier de ces militaires autour de lui. Il doit se rappeler qu’il a été porté par le fait du peuple.
Par contre, si Kossyam est le symbole du pouvoir, il doit y rester et ne pas céder ce terrain à quelqu’un d’autre. Kossyam n’est pas une propriété privée du Président Blaise ou du RSP. Au contraire si quelqu’un doit partir, c’est le RSP, car le president Kafando n’a pas besoin de protection de ce type et il doit dire non à l’offre de ces militaires. La question est ailleurs. Est-ce qu’une partie de l’armée burkinabé a le droit d’imposer une ligne de conduite au gouvernement ? IL faut que le president commence par dire non, et que des sanctions soient prononcées en lieu et place des nominations. Et je suis d’accord qu’il nous faut sortir nombreux et dire non à cette pratique récurrente et ce sabotage de la transition, ce pied de nez fait à nos institutions. En meme temps qu’il faut une concertation sérieuse y compris avec la contribution de la communauté internationale, mais cette fois pour imposer nos vues qui sont la reconversion pure et simple des missions du RSP, il faut éviter la confrontation qui est inutile.
Très belle analyse, pertinente, Claire et limpide. Le president Kafando doit s’émanciper sinon il restera le géolier de ces militaires autour de lui. Il doit se rappeler qu’il a été porté par le fait du peuple.
Par contre, si Kossyam est le symbole du pouvoir, il doit y rester et ne pas céder ce terrain à quelqu’un d’autre. Kossyam n’est pas une propriété privée du Président Blaise ou du RSP. Au contraire si quelqu’un doit partir, c’est le RSP, car le president Kafando n’a pas besoin de protection de ce type et il doit dire non à l’offre de ces militaires. La question est ailleurs. Est-ce qu’une partie de l’armée burkinabé a le droit d’imposer une ligne de conduite au gouvernement ? IL faut que le president commence par dire non, et que des sanctions soient prononcées en lieu et place des nominations. Et je suis d’accord qu’il nous faut sortir nombreux et dire non à cette pratique récurrente et ce sabotage de la transition, ce pied de nez fait à nos institutions. En meme temps qu’il faut une concertation sérieuse y compris avec la contribution de la communauté internationale, mais cette fois pour imposer nos vues qui sont la reconversion pure et simple des missions du RSP, il faut éviter la confrontation qui est inutile.