Ministère des infrastructures : Daouda Traoré remplace Moumouni Dieguimdé

Franchement, il faut un peu de patience de la part de nos populations, syndicats et autres, plutôt que des contestations et revendications tous azimut, de vandalisme, d’incivisme et que sais-je encore. Rester vigilant ne veut pas dire bloquer le fonctionnement l’Etat et de nos institutions qui ont beaucoup à faire en si peu de temps. A cette allure, il finiront la transition sans avoir rien pu réalisé. Jugeons-les par leur actes quotidiens et rappelons-les à l’ordre quand ça commence à déraper. c’est ça la vigilance a mon avis. Laissons tomber le passé et projetons-nous vers l’avenir car je serai tenté de dire comme Jésus que "celui qui n’a jamais péché ose jeter la première pierre". Par contre, notre gouvernement de transition et le CNT doivent beaucoup communiquer et veiller au rétablissement de l’autorité de l’Etat, à la reforme rapide des institutions judiciaires et de contrôle des actions de l’administration publique. L’absence de communication, de concertation et d’information, de respect des décisions prises collectivement et de la parole donnée, sont les maux qui ont entrainé la chute de Blaise et de son régime. Soyons tolérants et tout se passera bien durant cette phase transitoire. Le Burkina est un pays pauvre et l’activité minière est au ralenti. Tout les partenaires au développement nous observent et financent le gouvernement avec beaucoup de prudence. Ce que les syndicats n’ont pas obtenu sous Blaise, ils ne l’obtiendront pas sous la transition, car le rôle fondamental de celle-ci, c’est de nous conduire vers des élections libres et transparentes, réveiller les dossiers enterrés en justice, restaurer le civisme, et modifier la constitution contre les futurs présidents voyous. J’ai Honte de nos syndicats qui n’ont apporté aucune contribution à l’insurrection populaires des 30 et 31 octobre 2014 et qui revendiquent tout aujourd’hui, après la tempête.