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Situation nationale : un citoyen s’adresse à Roch Marc Christian Kaboré, Président du MPP

8 janvier 2015, 20:57, par Mechtilde Guirma

À Frank Masson, c’est vrai je ne connais rien de la franc-maçonnerie, cependant je puis vous dire que je me cantonne de mes réalités humaines et culturelles. Je ne fais que suivre d’ailleurs les conseils de mes professeurs de l’Université Libre de Bruxelles (l’Université avait pour principe ou idéologie à l’époque : « le libre examen ») qui nous disaient il y a de cela plus de trente ans de ne pas perdre nos réalités africaines au profits du mimétisme occidental car notre avenir se trouve dedans. De ne pas les brader au profit de la vulgate stalinienne. De comprendre que Karl-Marxiste lui-même avait fini par dire qu’il n’était pas marxiste. Tous nos professeurs de Sciences politiques, de l’économie politique et de droit soutenaient les évêques africains dans leur aspiration à une théologie d’inculturation et de dialogue inter-religieux contre des ecclésiastiques et prélats de Rome qui ne voulaient pas en entendre parler. Un professeur m’a même dit un jour : « Si un jour j’apprenais que dans la culture africaine, on pouvait découvrir des sources du Christ, je redeviendrai catholique » (les européens sont tous en général ou en principe de souche chrétienne). Il m’a dit carrément qu’il était athée du dieu, du christianisme…de l’occident. Connaissez-vous l’Université Libre de Bruxelles Mr Masson ? Les professeurs à l’époque étaient de vrais hommes aimant la vérité et soutenant l’Afrique dans son combat pour s’en sortir. Mais aujourd’hui, j’ai assisté à une conférence d’un jeune professeur ayant fait les mêmes études que moi et professeur à l’Université Libre de Bruxelles. Il disait que l’Afrique n’avait pas d’avenir du fait de ses disparités culturelles, linguistiques, régionales, ethniques, raciales. Et il affirmait que seules les pays des grandes religions tels que le christianisme, l’islam, le judaïsme et le bouddhisme avait de l’avenir. Nous avons su par après qu’il était franc-maçon. Soit dit en passant, en première année, mon professeur de droit se nommait Masson.


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