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Suspension du CDP, de l’ADF-RDA et de la FEDAP/BC : Ablassé Ouédraogo demande en plus d’interdire d’élection tous les anciens collaborateurs de Blaise Compaoré

24 décembre 2014, 08:51, par Clarice

Le président du Faso Autrement le Dr Ablasse OUEDRAOGO voulait présider la présidence de la transition.
Malheureusement pour lui, les militaires en ont décidé autrement. Il doit donc se battre comme les autres en 2015.
Coup dure pour le Dr Ablasse OUEDRAOGO. Cet homme politique était intéressé au poste de la présidence de la transition du pays des hommes intègres. Malheureusement, les militaires ne voyaient pas de bon œil un politicien à la tête du nouveau Burkina. Il a donc bataillé corps et âme pour se voir écarter à la dernière minute. L’homme qui s’est donc battu comme un beau diable devrait prendre son mal en patience. Heureusement pour lui, il doit se battre plus qu’un beau diable en 2015 s’il veut sentir l’odeur des murs de kossyam. L’homme dont les militaires ont fait disparaitre les rêves avait le 26 octobre passé défendu le projet de referendum. Un projet dont toute la classe politique y compris lui-même avait invité le peuple Burkinabè a usé leurs souliers sur les artères de la ville de Ouagadougou pour dire non. Loin de là de saper l’honnêteté de l’individu, il était incompréhensible pour nous les citoyens lambda de comprendre ce revirement. Voyant le projet de loi de révision de la constitution passé haut les mains à l’assemblée, notre docteur a déniché un droit qui paraissait curieusement légitime au peuple. Celui d’aller au referendum et de dire oui ou non à la modification de l’article 37.

Les politiciens, les meilleurs caméléons

Est-ce l’impuissance qui a conduit Ablassé à rêver du perchoir ? Est-ce en songe qu’il a vu qu’il peut remplacer facilement le beau Blaise. C’est qui semble plus ou moins évident, c’est peut-être la défaite assurée et programmée des élections de 2015. Pour une fois, un politicien reste lucide. Il est encore trop tôt pour notre beau Ablassé de lorgner Kossyam. Certes, c’est un droit, mais il faut créer les conditions de jouissance de ce droit. Ces conditions ne sont pas encore réunies. Il faut encore et encore du travail pour Ablassé pour pouvoir faire connaitre d’abord son programme à tous les Burkinabè et ensuite lorgner Kossyam. Sinon pour le moment ce serait de la folie. Une folie qu’il a donc évitée en se battant corps, bec, ongle et âme pour obtenir la présidence de transition. Quoi qu’on dise, les politiciens restent les politiciens. Ils disent des mots quand ça les arrange et réfutent certains quand ça ne les arrange pas. Bref un politicien sous nos tropiques reste pire qu’un caméléon. Ce qui est sûr, l’ancien directeur général adjoint a les mains aussi bien souillées que celles de Blaise Compaoré. Ils ont tout fait ensemble. Même si à un moment donné le complice du sorcier s’est repenti, il reste tout de même complice de ceux dont il a déjà participé à l’holocauste.

Tout comme au brevet d’études du premier cycle, il y a un second tour dans notre situation. Novembre 2015. Mais étant donné que la lucidité et l’humilité demandent de voir les choses en face, il serait plus opportun pour Ablassé et son parti de se rallier à un autre. Avant tout, c’est tout le Burkina Faso qui gagne.

Windemi de kikideni


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