Gouvernement Zida 1 : Jean-Claude Dioma, ministre de la culture et du tourisme

@ Fadil (post n° 1) Arrêtez de vilipender le Premier Ministre et regardez en face l’avenir du pays. Si on doit rechercher tous ceux qui n’ont jamais collaboré à l’administration de Blaise Compaoré depuis 27 ans, ni à son projet de loi bidon qui l’a chassé du pouvoir, autant confier la gestion du pouvoir d’Etat à nos vaillants paysans de la campagne. Qui, je dis bien QUI, de près ou de loin, n’a pas participé ou collaboré au pouvoir de Blaise COMPAORE ou été séduit par la limitation des mandats présidentiels du projet de loi qu’il tentait de nous entourlouper pour nous tourner dans la farine comme le boulanger de Nama ?

 1. Luc Marius IBRIGA a même participé à des conférences à la demande du CDP et payé chèrement par ce même CDP à Bobo et à Ouaga. On peut ressortir les archives sonores et les bandes vidéo en cas de contestation quelconque.

 2. Même chose pour Monsieur LOADA, dans le cadre du Centre Pour la Gouvernance Démocratique. Est-ce pourtant qu’ils ne soient pas des compétences intrinsèques pour le Burkina Faso ?

 Donc que chacun de nous arrête de dire que telle personne ou telle personne n’est pas qualifiée pour servir notre pays parce qu’il a, à un moment donné de sa vie professionnelle ou autre soutenu directement ou indirectement ce projet de loi "bâtard" et "sorcier" qui a emporté le régime de Blaise Compaoré et une trentaine de nos martyrs.
Il faut donc avoir le courage de regarder de l’avant et, surtout, de laisser les autorités de la transition travailler en toute sérénité sans vouloir que la rue gouverne notre beau pays.

 Quant à Jean-Claude DIOMA que je connais depuis longtemps lorsqu’il était à l’Ecole Supérieure de Droit, (plus de 30 ans) c’est un citoyen méritant au regard de son parcours universitaire et professionnel exceptionnellement brillants. Cet étudiant généreux, qui se battaient au sein de l’ANEB au prix de sa vie pour que les conditions de vie des étudiants de l’Université de Ouagadougou s’améliorent s’est vu retiré la bourse et renvoyé de l’Université avec ses camarades par le Gouvernement fantoche du CMRPN de feu Saye ZERBO.

 Malgré les souffrances diverses, il a bravé ces brimades pour achever ses études dans une autre université africaine (Togo je crois) et s’engager résolument pour la culture dans notre pays. Son palmarès a été rappelé par la presse bienveillante. Le choix de Monsieur Jean-Claude DIOMA prouve que c’est désormais la compétence des uns et des autres qui doivent être prises en charge exclusivement dans les nominations et non les relations familiales, amicales et autres comme les "Nestorinades" que nous avons connues sous l’ère de François Compaoré. Ce n’est même pas l’ère du Président Blaise Compaoré à qui je ne jetterai jamais une quelconque pierre car il subissait la loi de son petit frère et de Assimi KOUANDA même si, en dernier ressort, c’est lui le Président qui est donc responsable.

 Je ne pouvais adresser ces FELICITATIONS au Président, au Premier Ministre et à M. DIOMA lui-même, sans faire un bref rappel historique du brillant et valeureux parcours de ce combattant burkinabè pour la culture, socle de tout développement. Bonne chance à toi Jean-Claude. Le Citoyen.