UPC : les militants du Kadiogo resserrent les rangs pour les défis à venir
8 décembre 2014, 17:12, par
Fcomp
Zéphirin Diabré
né le 26 août 1959 (55 ans) à Ouagadougou, mais originaire du village de Foungou, dans le département de Gomboussougou, province du Zoundwéogo1, est un universitaire, homme politique et homme d’affaires burkinabé, diplômé de l’ESC Bordeaux BEM (1982)
Il sera aussi secrétaire général de l’Association burkinabè du management et du Club des hommes d’affaires burkinabè. Ce qui ne l’empêchera pas de se faire élire député, le 24 mai 1992, sur la liste de l’ODP/MT, le parti présidentiel, dans sa province natale.
Le 22 mars 1994, alors que Roch Marc-Christian Kaboré a obtenu la primature, il sera nommé ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Partisan d’un désengagement de l’Etat - qui ne devait être, selon lui, qu’un collecteur de taxes - du secteur productif en un temps où les Politiques d’ajustement structurel (PAS) n’avaient pas la faveur des intellectuels africains, il sera appelé, dans le premier gouvernement formé par Youssouf Ouédraogo le 20 juin 1992, au portefeuille de l’Industrie, du Commerce et des Mines. Mission : mener à bien une politique active de privatisation
Le 3 septembre 1996 Diabré va devoir quitter le gouvernement et sera nommé président du Conseil économique et social (CES)
En octobre 1998, il avait démissionné du CDP, le parti présidentiel. Dix ans plus tard, il dira dans L’Observateur Paalga (samedi 19 janvier 2008) : « Si j’ai envie de faire de la politique, je le ferai quand je l’aurai décidé, et je serai maître de mon calendrier », fustigeant au passage ceux de ses anciens amis du CDP « qui ne savent pas dire non », ces « caciques du parti qui restent, subissent et se morfondent en privé ».
Le 15 janvier 1999, il sera nommé administrateur associé (directeur adjoint) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il devient le premier Africain nommé à ce poste ; nomination soutenue par Compaoré et Alassane Ouattara, alors directeur général adjoint du FMI.
Entre Harvard et le PNUD, il y aura, cependant, un passage à Ouaga, comme conseiller économique de Blaise Compaoré, alors candidat à sa réélection, et directeur de sa campagne dans la province du Centre-Sud. C’est dire qu’il est alors dans l’air du temps
Zéphirin Diabré
né le 26 août 1959 (55 ans) à Ouagadougou, mais originaire du village de Foungou, dans le département de Gomboussougou, province du Zoundwéogo1, est un universitaire, homme politique et homme d’affaires burkinabé, diplômé de l’ESC Bordeaux BEM (1982)
Il sera aussi secrétaire général de l’Association burkinabè du management et du Club des hommes d’affaires burkinabè. Ce qui ne l’empêchera pas de se faire élire député, le 24 mai 1992, sur la liste de l’ODP/MT, le parti présidentiel, dans sa province natale.
Le 22 mars 1994, alors que Roch Marc-Christian Kaboré a obtenu la primature, il sera nommé ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Partisan d’un désengagement de l’Etat - qui ne devait être, selon lui, qu’un collecteur de taxes - du secteur productif en un temps où les Politiques d’ajustement structurel (PAS) n’avaient pas la faveur des intellectuels africains, il sera appelé, dans le premier gouvernement formé par Youssouf Ouédraogo le 20 juin 1992, au portefeuille de l’Industrie, du Commerce et des Mines. Mission : mener à bien une politique active de privatisation
Le 3 septembre 1996 Diabré va devoir quitter le gouvernement et sera nommé président du Conseil économique et social (CES)
En octobre 1998, il avait démissionné du CDP, le parti présidentiel. Dix ans plus tard, il dira dans L’Observateur Paalga (samedi 19 janvier 2008) : « Si j’ai envie de faire de la politique, je le ferai quand je l’aurai décidé, et je serai maître de mon calendrier », fustigeant au passage ceux de ses anciens amis du CDP « qui ne savent pas dire non », ces « caciques du parti qui restent, subissent et se morfondent en privé ».
Le 15 janvier 1999, il sera nommé administrateur associé (directeur adjoint) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il devient le premier Africain nommé à ce poste ; nomination soutenue par Compaoré et Alassane Ouattara, alors directeur général adjoint du FMI.
Entre Harvard et le PNUD, il y aura, cependant, un passage à Ouaga, comme conseiller économique de Blaise Compaoré, alors candidat à sa réélection, et directeur de sa campagne dans la province du Centre-Sud. C’est dire qu’il est alors dans l’air du temps