Mouvement d’insurrection à l’Assemblée nationale : « Pour la première fois, j’ai versé des larmes de joie », dixit Me Bénéwendé Sankara
27 novembre 2014, 10:38, par
Alex
Quand Me Sankara a sonné la mobilisation à l’ex place de la Nation (devenue place de la Révolution) suite aux événements de 2011, pour exiger la démission de Blaise Compaoré, des collègues se moquaient de moi de la faible mobilisation (un millier disait-on) parce que j’avais soutenu le mouvement. Ma conviction était qu’il fallait un début à tout et j’avais fait remarquer que c’est une bonne pédagogie car cette intention fera prendre conscience au peuple de l’éventualité de la démission de Blaise Compaoré et je postulais que Blaise fuirait un jour le pouvoir. Il a plu à Dieu, le Grand Juge de décider de ce jour. Bravo Maître d’avoir été un artisan d’avant-garde de cette démission. Ton entretien est émouvant et riche en enseignement. J’apprécie aussi la modestie de tes paroles. Permets-moi de te reprendre ces phrases émouvantes : "Nous avons applaudi. Nous sommes sortis à leur rencontre. Pour moi, c’était un jour béni de Dieu. Pour la première fois, j’ai versé des larmes de joie de savoir que le peuple burkinabè a désormais joué sa partition, est rentré dans l’Histoire du monde en assumant son propre destin. C’est un jour qu’on ne peut jamais oublier."
Quand Me Sankara a sonné la mobilisation à l’ex place de la Nation (devenue place de la Révolution) suite aux événements de 2011, pour exiger la démission de Blaise Compaoré, des collègues se moquaient de moi de la faible mobilisation (un millier disait-on) parce que j’avais soutenu le mouvement. Ma conviction était qu’il fallait un début à tout et j’avais fait remarquer que c’est une bonne pédagogie car cette intention fera prendre conscience au peuple de l’éventualité de la démission de Blaise Compaoré et je postulais que Blaise fuirait un jour le pouvoir. Il a plu à Dieu, le Grand Juge de décider de ce jour. Bravo Maître d’avoir été un artisan d’avant-garde de cette démission. Ton entretien est émouvant et riche en enseignement. J’apprécie aussi la modestie de tes paroles. Permets-moi de te reprendre ces phrases émouvantes : "Nous avons applaudi. Nous sommes sortis à leur rencontre. Pour moi, c’était un jour béni de Dieu. Pour la première fois, j’ai versé des larmes de joie de savoir que le peuple burkinabè a désormais joué sa partition, est rentré dans l’Histoire du monde en assumant son propre destin. C’est un jour qu’on ne peut jamais oublier."