Ministère de la Communication : Frédéric Nikiéma installé dans ses fonctions

Je souhaiterais que le M. Nikièma initie une action forte et courageuse pour la réhabilitation de la radio rurale : dans un pays où le taux d’ alphabétisation est très faible comparé aux autres pays africains, où l’ oralité domine la plupart des communications au sein des communautés, où les langues nationales ont reçu un nouveau souffle depuis 1969, puis en 1975 à travers leur utilisqation à la radio rurale ( informations en langues nationales, émissions de fond sur les questions de développement), ceux qui ont décidé de la suppression de la radio rurale ont été très mal inspiré ; ils ont privé la majorité de la population de son outil de participation aux débats sur les questions clés du développement, de son outil d’ échange et de partage d’ informations, de savoirs et de connaissances.
Il serait utile de faire le bilan sur le choix de la télévision décentralisée pour s’ apercevoir que nonobstant le fait que ces structures manquent cruellement de moyens matériels et humains pour remplir leurs fonctions, le choix stratégique est loin d’ être une priorité par rapport à la radio qui ne couvre pas toute l’ étendue du territoire.
Initions une réflexion sur les choix stratégiques du développement des médias au Burkina Faso.
D’autres chantiers existent qui auraient besoin de corrections et de reprise en main ; j’aurais l’ occasion de revenir là dessus.

Monsieur le Ministre, je vous félicite et vous prie de trouver ici l’ expression de tous mes encoragements et mes voeux et souhaits de succès.
Gombil miugu.