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Trafic humain : 65 enfants interceptés à Ouahigouya

25 novembre 2014, 13:41

Ce problème doit être bien étudier afin de permettre à chacun d’y trouver son compte. c’est un véritable problème de nos jours pour les femmes qui travaillent de ne pas avoir quelqu’un à la maison à qui confier leurs enfants. C’est vrai que certaines femmes maltraitent ces pauvres enfants et leur privent de leurs revenus qu’ils ont bien mérité. Mais très souvent aussi certains enfants font voir toutes les couleurs à leurs patronnes.J’ai souvent vu à la télé des reportages sur les domestiques parler du "calvaire" que leurs font subir leurs patronnes. Mais jamais on n’a donné la parole aux patronnes afin qu’elles expriment aussi leurs difficultés avec ces servantes. Comme l’a si bien expliquer cette jeune fille, elles sont nombreuses celles qui viennent en ville chercher du travail pour préparer leur trousseau de mariage. J’ai connu des filles qui ont pu s’acheter des marmites de différentes tailles (N°30, 25, 20, 15, 10, 5) sans oublier les plats et les pagnes. Une aide familiale que j’avais embauché m’avait demandé de garder son argent car elle voulait compléter son trousseau de mariage avec 2 marmites, des pagnes et un vélo si possible. Elle avait négocier une année avec son fiancée afin de pouvoir mobiliser les fonds pour compléter son trousseau. Alors au regard de tout cela est-ce une bonne chose de priver ces filles de ce travail qui leur permet de réaliser un de leurs vœux ? Des initiatives ont été développé ça et là pour former les filles à des métiers sur place. c’est bien, mais est-ce vraiment ce que veulent ces filles. car j’ai lu une étude ou des filles se plaignaient du problème d’écoulement de leur production car elles se retrouvaient toutes à mener les mêmes AGR (couture, savonnerie, tissage, ...). de plus en plus des sociétés se créent pour le placement de ces enfants moyennant une forte somme. est-ce que vraiment ces filles jouissent des fruits de leurs efforts ? j J’exhorte le ministère de l’action sociale à se pencher véritablement sur la question et voir comment on peut trouver une solution à ce que ces filles puissent trouver leur compte. car de nos jours la demande est là. dans chaque région il existe une maison de la femme. ce cadre pourrait servir de recrutement, de formation des filles aux tâches domestiques et à la garde des enfants, de leur placement et suivi dans les domiciles. Ou alors qu’on autorise des privés à faire du placement avec un cahier de charge et un droit de regard du ministère de l’action sociale sur leurs activés.


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