Emmanuel Beth, ancien ambassadeur de France au Burkina : L’exfiltration de Blaise Compaoré « a été réalisée à la demande de chefs d’Etat africains »

Pour l’internaute 1 Virginie : je lui rappelle qu’il y a eu au moins deux ou trois cent crimes depuis 1987 et au moins une trentaine le 30 octobre. Dès qu’il y a au moins un mort, c’est encore un de trop. Une trentaine de morts, pour moi, c’est un bain de sang. Et, puis, je dirais qu’il ne l’a pas évité mais plutôt les bonnes volontés qui lui ont dit de démissionner et quitter. Osez accuser l’opposition, c’est franchement insulter l’intelligence des burkinabè à moins que vous étiez favorable à la modification de l’article 37. De toute façon, Blaise reviendra au Burkina Faso avec un mandat d’arrêt international accompagné ou devancé par le petit président. Pour construire le futur, on se doit de faire le deuil des différents crimes qui ont émaillé les 27 ans de pouvoir de Blaise, le dictateur, pseudo démocrate...