Christophe Dabiré sur la situation nationale : Ne tirons pas sur l’armée !
5 novembre 2014, 11:43, par L’observateur
Superbe article ! Enfin un peu de bon sens dans cette cacophonie.
À moins d’être naïf, après le départ de Blaise Compaoré, il y avait une vacance du pouvoir. Une seule entité était capable de s’interposer, de rétablir l’ordre et d’éviter une guerre civile, en attendant de transférer le pouvoir à un organe de transition consensuel : c’est l’armée
Les gens sont vraiment cousus de contradiction. Quand on manifeste pour défendre la démocratie, comment peut-on accuser l’armée de ne pas faire un coup d’état pour renverser Blaise Compaoré. Un coup d’état est par définition anti-démocratique. Ce n’est pas le rôle de l’armée d’intervenir sur la scène politique.
La fin du pouvoir de Blaise "de façon démocratique" devait se faire soit par son départ à la fin de son mandat, ce qu’il a refusé, soit par une insurrection populaire, c’est ce qui s’est passé . L’armée a alors pris ses responsabilités et s’est rangé du côté de peuple. Reconnaissons lui au moins qu’elle a marché dans le sens de l’histoire et arrêtons de lui cracher dessus.
Cela n’empêche d’être prudent et attentif quant à la transition qu’ elle dirige. Il faudra également avoir la même attitude envers la transition civile qui va se mettre en place.
Merci pour cet article qui remet les pendules à l’heure.
Superbe article ! Enfin un peu de bon sens dans cette cacophonie.
À moins d’être naïf, après le départ de Blaise Compaoré, il y avait une vacance du pouvoir. Une seule entité était capable de s’interposer, de rétablir l’ordre et d’éviter une guerre civile, en attendant de transférer le pouvoir à un organe de transition consensuel : c’est l’armée
Les gens sont vraiment cousus de contradiction. Quand on manifeste pour défendre la démocratie, comment peut-on accuser l’armée de ne pas faire un coup d’état pour renverser Blaise Compaoré. Un coup d’état est par définition anti-démocratique. Ce n’est pas le rôle de l’armée d’intervenir sur la scène politique.
La fin du pouvoir de Blaise "de façon démocratique" devait se faire soit par son départ à la fin de son mandat, ce qu’il a refusé, soit par une insurrection populaire, c’est ce qui s’est passé . L’armée a alors pris ses responsabilités et s’est rangé du côté de peuple. Reconnaissons lui au moins qu’elle a marché dans le sens de l’histoire et arrêtons de lui cracher dessus.
Cela n’empêche d’être prudent et attentif quant à la transition qu’ elle dirige. Il faudra également avoir la même attitude envers la transition civile qui va se mettre en place.
Merci pour cet article qui remet les pendules à l’heure.