Situation politique nationale : Les représentants de la communauté internationale de retour avec un message du président en exercice de la CEDEAO

 Pourquoi, cette attitude de la CEDEAO ? Pourquoi ne pas agir en anticipation pour éviter les catastrophes et éviter l’incendie au lieu de jouer trop tard au pompier ? Pourquoi n’avoir pas fait pression ouvertement sur Blaise et se montrer maintenant plein de zéle pour la démocratie et la bonne gouvernance, après que le peuple Burkinabè a été obligé de prendre sa responsabilité et devoir aller au charbon ? Nous leur disons "merci quand même de nous venir en aide seulement maintenant". Il faut que cet attentisme-là aussi change !
 L’UA (L’Union Africaine), la CEDEAO tout comme les autres Communautés sous-régionales africaines font honte à l’Afrique, parce qu’elles continuent toutes de fonctionner depuis l’OUA (l’Organisation de l’Unité Africaine) en véritable club des chefs d’États. Tant de malheurs et de troubles politiques auraient pu et pourraient être évités dans les pays africains, si ces regroupements n’étaient pas plus préoccupés des sorts des dirigeants que de ceux des peuples ! Personne ne veut prendre le risques de froisser l’autre ! Pourtant, leurs peuples les observent et attendent que au moins ceux d’entre eux qui se disent démocrates et soucieux du sort des peuples frappe du poing du la table pour refuser de s’assoir à la même table que les dictateurs déguisés qui violent les chartes de ces mêmes communautés.
 L’Afrique change et il faudra que l’UA et les communautés sous-régionales cessent d’être la chose des chefs d’États. L’État, ce n’est plus le chef de l’État. De la même manière, les communautés des états ne doivent plus se limiter à leurs sommets des chefs d’états. L’AFRIQUE D’AUJOURD’HUI A BESOIN QUE LES PEUPLES SOIENT REPRÉSENTES A L’ÉCHELLE DE L’UA ET DES ENSEMBLE RÉGIONAUX PAR DES PARLEMENTS D’ÉLUS, DÉPUTES DES PEUPLES POUR LÉGIFÉRER EFFICACEMENT ET OBLIGER LES CHEFS A NE PLUS SE CROIRE AU-DESSUS DE LA LOI. ON COMPREND DONC LA LÂCHETÉ DU SILENCE DES CHEFS D’ÉTATS RECONNUS COMME DÉMOCRATES DANS LEUR PROPRE PAYS : LA FAIBLESSE DE L’UA ET DES ENSEMBLES RÉGIONAUX, SOUHAITÉE ET ENTRETENUE PAR LES DICTATEURS, LEUR LAISSENT MÊME A EUX DÉMOCRATES UNE MARGE DE LIBERTÉ QUAND BIEN MÊME IL SAVENT CETTE MARGE ILLÉGITIME.