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Blaise Compaoré annonce la dissolution du gouvernement, décrète l’état de siège et retire le projet de loi modifiant la constitution.

31 octobre 2014, 11:47, par Bala Wenceslas SANOU

Un point d’attention : l’arrivée possible de médiateurs de l’ONU, UA ou autre ! Si nous sommes un peuple de dialogue (ce Blaise Compaoré et famille ont ignoré par arrogance) nous restons très vigilants pour ne pas nous laisser divertir par des médiateurs envoyés par nos faiseurs de dictateurs. Qui sont nos faiseurs de dictateurs ? C’est précisément les puissances mafieuses de certains pays européens dont la France politique mafieuse ; ces puissances mafieuses vivent depuis des années sur les richesses de nos pays à travers des pactes néo-esclavagistes signés avec nos marionnettes de président comme Blaise Compaoré. Si l’on tente de nous envoyer des pseudo-médiateurs en reconnaissance de soi-disant médiations de Compaoré Blaise, nous les renverrons à leurs maîtres mafieux ! Nous sommes capables de trouver en notre sein les ressources humaines compétentes pour mener notre dialogue interne et gérer la transition pacifique. L’arrogance Compaoré l’a amené à refuser d’écouter les conseils et avertissements amicaux de dignes et sages fils du Burkina. Ici au Faso, nous savons sur qui nous pouvons compter pour un dialogue honnête et sincère (et non un dialogue à la sauce fourberie du système Compaoré). Médiateurs si vous venez soyez intègres et sincères, sinon vous l’aurez voulu !!!

Un tout autre sujet me révolte, mais j’en fais un sujet de réflexion ; c’est parfois la capacité de l’être humain de refuser d’utiliser l’intelligence que bon Dieu lui a donnée. Comme quoi le pouvoir aveugle ! Et oui j’ai vu et connu des personnes très raisonnables et raisonnées qui ont changé totalement de langage juste pour un bout de poste. Il y en a aussi qui se sont trouvés avec lui au mauvais moment et par peur, ils/elles sont restés comme pris en otage (la gouvernance dans la terreur, c’est aussi cela le demi-dieu Compaoré). C’est inimaginable ! Blaise Compaoré sait très bien pourquoi il ne veut pas quitter le pouvoir ; mais que d’autres marchent sur leur dignité pour le soutenir, cela me dépasse.
Nous sommes déjà à trente morts annoncés, et plus de 100 blessés. C’est maintenant que Blaise ose dire qu’il a compris le message ; mais veut rester pour gérer son retrait en brouillant au mieux toutes les pistes ! Je reçois comme une insulte révélatrice : il était dans les nuages de l’arrogance, aggravé par une bande de conseillers menteurs qui ne connaissaient pas la réalité qui évoluait. Ensemble ils sont coupables de leur égoïsme, leur gourmandise et la folie des grandeurs (boulimie du pouvoir oblige). Les genres Me HY et compagnie qui ont poussé cet ignorant entêté au parjure, ils sont à sanctionner avec la rigueur proportionnelle à leur comportement prémédité de tromper le Peuple. Ils ont voulu joué sur l’ignorance du Peuple en tentant de faire valoir une pseudo-légalité. Aucun acte légal qui ne repose pas sur une légitimité sociale dans l’intérêt des électeurs ne doit être poursuivi. Les Me HY et NGO le savaient et le savent pertinemment ; mais comme cela permettait d’atteindre leur pacte néo-esclavagiste, ils ont signé le Code Noir, édition 2014 (=alliance CDP+RDA+ADF). Ce code est réédité dans la logique et suite d’un code précédent de 1958 qui a été conclu pour la mort très douteuse du lion du RDA, Daniel Lazare Ouézzin Coulibaly (=alliance Houphouët N. Boigny + Maurice Yaméogo + Gérard Kango Ouédraogo), sous la bénédiction de la mafia politique française. Le Peuple a muri et a compris qu’il est Lui le plein détenteur du Droit ; Il le confère à travers des élections à des mandatés par Lui. Quand ces mandatés veulent confisquer le droit légal qu’ils exercent au nom du Peuple et contre le Peuple, il est légal et légitime de les démettre sans autre forme de procès. C’est ce qui est en cours.
Rangeons cet homme (Blaise Compaoré) et sa clique dans le placard de l’histoire de l’exemple d’un homme qui aurait pu au moins tromper les mémoires de l’histoire et des peuples en se faisant passer pour un faiseur de paix (médiateur de crises). Dans les faits, c’est un médiateur positionné pour servir ceux qui l’ont promu (= la mafia politique française). En effet, un pacte néo-esclavagiste avait été signé avec cette mafia politique française en récompense de l’assassinat de Sankara Thomas en 1987 (la France politique mafieuse sait de quoi je parle). Seulement, les temps ont évolué sans que Blaise et son entourage n’accepte cette réalité : le Peuple Burkinabè qui n’a jamais oublié l’idéal national d’un Sankara a muri sous la férule humiliante du système malhonnête de Compaoré Blaise. Il a refusé cette maturité du Peuple  ; il le découvre et l’apprend à ses dépends. L’histoire retient de Blaise Compaoré un président parjure, un menteur dans la mesure où il faisait chez lui ce qu’il conseillait à ses pairs de ne pas faire (exemple Tandja) : un manipulateur de constitution pour ses intérêts privés et personnels.
A ceux/celles qui viendront, une leçon à retenir c’est de respecter le Peuple et la Constitution ; en cas de modification, il faut le faire pour d’autres, jamais pour soi-même. En tout cas, évitons l’arrogance du CDP de Compaoré et compagnie ; respectons le Peuple dans ses aspirations et mettons-nous au service de notre Peuple (comme Sankara Thomas) et non le Peuple à notre service (comme Blaise Compaoré l’a fait 27 ans durant de façon subtile).
Peuple digne du Burkina, nous devons reprendre notre marche digne qui a été perturbée par Compaoré Blaise ; la route est encore longue. Ce monsieur et son système ont des ramifications à démanteler ; il faut démanteler à tous les niveaux le système Compaoré (politique, assemblée nationale, justice, économie, administration publique, armée,…). Nettoyons notre Burkina du montage démoniaque Compaoré, en lieu et place apprenons à construire des institutions nationales fortes devant lesquelles nous sommes tous égaux en droits et devoirs. La première institution/loi à laquelle nous devons respect toujours, c’est la Constitution.
Bala Wenceslas SANOU
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