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A bas les ennemis du peuple !
A bas les pintades orgueilleuses !
A bas les hiboux au regard gluant !
A bas ceux qui n’aiment pas leur peuple !
Vive la souveraineté du peuple !
Vive les vrais burkinabè !
Vive la vraie démocratie !
Vive l’alternance !
LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS !
Les députés, on verra après... pour l’instant, je tiens bien évidemment Blaise Compaoré, garant et premier défenseur de la constitution pour responsable de ces évènements.
Je tiens aussi pour responsable les membres du gouvernements qui ont soumis ce projet de loi à l’Assemblée Nationale du peuple, sachant très bien ce qui allait en résulter.
Ayant grandi au Burkina Faso, je me suis toujours entendu répéter à tout bout de champ : un homme averti en vaut deux ! Eh bien messieurs les membre du gouvernement, non seulement vous êtes bien plus que deux, et en plus vous avez été avertis depuis très très longtemps ! Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, les membres du gouvernements qui n’ont pas démissionné doivent expliquer pourquoi ils ont tant tenu à incendier le pays ?
La question à laquelle on doit obliger tous les accusés à répondre, à commencer peut-être par le sieur Alain Traoré qui clamait haut et fort que la procédure était d’une légalité sans faille, est la suivante :
Alors, pourquoi messieurs teniez-vous tant à réviser coûte que coûte une disposition que la loi vous permet mais ne vous oblige pas à réviser ? Répondez, bande de gens maudits !
Et toi Blaise... est-ce là toute ton intelligence ?! Même si 50,000 personnes que tu sais que vous avez payées pour se regrouper dans un stade souhaitent qu’on altère la constitution afin que tu puisses te présenter pour un cinquième mandat 28 ans après ta prise de pouvoir par coup d’état, toi aussi bête que tu es, tu es d’accord ? OK, nous verrons bien.
LA PATRIE OU LA MORT. NOUS VAINCRONS !
Contre la férule humiliante il y a déjà mille ans,
La rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans.
Contre la cynique malice métamorphosée
En néocolonialisme et ses petits servants locaux
Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent.
Mais les échecs, les succès, la sueur, le sang
Ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque.
Et une seule nuit a rassemblé en elle
L’histoire de tout un peuple.
Et une seule nuit a déclenché sa marche triomphale
Vers l’horizon du bonheur.
Une seule nuit a réconcilié notre peuple
Avec tous les peuples du monde,
À la conquête de la liberté et du progrès
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !