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Situation socio-politique nationale : Un conseil des ministres extraordinaire aura lieu le mardi prochain

18 octobre 2014, 10:59, par Sidpasata Veritas

Blaise est un homme en pleine crise. Il n’admet pas de quitter le pouvoir vivant. Alors il veut faire de sa crise personnelle, une crise politique nationale. Et voyez comment le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao présente les choses : il pense du président qu’il faut saluer « son esprit d’ouverture, sa patience ». En quoi est une ouverture de vouloir coûte que coûte faire discuter, dialoguer et opposer les uns aux autres au sujet de la modification que lui seul souhaite de l’art 37 qui l’oblige à quitter la présidence en 2015 ? Ce que le PM voit comme preuve de patience, n’est que la preuve de la pratique du dilatoire et aussi la preuve d’un entêtement et d’un acharnement à passer en force et le refus de renoncer à ses desseins funestes sur l’art 37. A propos des concertations sans fin et de ce dialogue sans objet (puisque depuis longtemps les choses sont très claires au regard de la constitution et de la position de l’Opposition et de la Société Civil) le Pm trouve que l’initiative « est un gage de sa bonne volonté, de toujours dialoguer avec la classe politique ». Le problème c’est qu’il y a plus de nécessité de dialoguer pour rien ! Il n’y a pas un vrai problème à résoudre. En effet, quand la loi et surtout La constitution dit de faire quelque chose, on doit le faire. Si la loi gène Blaise ou quelqu’un d’autre, ce n’est pas un problème, ils doivent le respecter comme tout le monde. Blaise avait jurer de respecter la Constitution et de la faire respecter, et il avait donné sa parole par serment qu’il partirait en 2015 ; maintenant la Constitution lui dit de partir effectivement en 2015 : on a plus besoin de dialoguer ; lui-même doit même son honneur à respecter la loi et sa propre parole donnée publiquement !! On va discuter de quoi encore ? Je me permets de lui rappeler ce proverbes des moose, puisqu’il est lui-même de ce groupe culturel : " Nôor sên yeele, la yet ti a ka yeele, nînif nê bîndu n sâo nô-kânga" (= la bouche qui dit, puis qui dit qu’elle n’a pas dit, ne vaut guère mieux qu’un derrière plein de merde). Ce n’est pas de la grossièreté, c’est une manière par excès de dire l’indignité de la bouche parjure !


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