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Enseignement supérieur : l’Université Saint Augustin ouvre ses portes

15 juillet 2014, 14:30, par Mechtilde Guirma

Moi au contraire je vois là l’éveil de l’Église qui ouvre les yeux pour comprendre enfin qu’à la suite de ses établissements primaires et secondaires, il faut qu’il y ait une continuité dans le supérieur. Déjà dans les deux, elle a fourni des cadres à l’État burkinabé : Les présidents Ouezzin, Maurice, pour ne citer que ceux-là, nos pères fondeurs de notre État et de nos indépendances. Ensuite ce fut l’Église qui a été la promotrice des écoles de filles bien avant l’administration coloniale. Elle a fait en même temps la promotion des vocations tous azimut : religieuse, professionnelle, mariage. Malheureusement dans la formation professionnelle, il n’y avait pas beaucoup de choix pour la femme à part la santé la médecine, l’enseignement. Mais il y avait aussi les tendances économiques, politiques et sociales (même théologiques) cachées. Dans le volet économique par exemple, ce fut la tendance des professeurs de math (les matheux comme on disait) et de comptabilité qui a été privilégiée, et promu comme les meilleures. Tandis que les Sciences sociales et politiques non seulement n’avaient pas bonne presse aux yeux de l’Église, mais encore n’ont pas été encouragées. Résultat il y eut beaucoup de pertes de potentialité pour nos démocraties vues du côté féminin. Ce qui a laissé croire aux premières qu’elles étaient des cerveaux en tout. Résultat : voilà certaines d’entre elles se targuant de capacité politiques se sont crue des compétences en toute chose. Mais à présent l’Église apporte une rectification avec ses universités, pour enseigner la compétence en chaque chose, chaque discipline avec discernement, et de ce fait rétablira, à coups sûr, le concept de la vocation et de la conscience professionnelle avec tous les sacrifices et même l’abnégation que cela peut exiger. D’ici quelques années, on verra des hommes économistes, politologues, sociologues convaincus et décidés, discuter à égalité pour un meilleur devenir de notre pays. Mieux avec la diplomatie aidant, les femmes apporteront la bonne mesure et transcenderont les mesquineries les coups bas, les jalousies, que beaucoup d’homélies d’ailleurs de nos pères évêques ont dénoncés. Moi je dis vive les universités catholiques et par voie de conséquence les universités des confessions religieuses.


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