Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
8 juin 2014, 13:18, par
SissiraT
Je ne peux m’empêcher de dire un mot là. Tout ce qui a été dit par mes précédents est juste, seulement, certains voient le problème au micro alors qu’il faut l’envisager au plan macro ; c’est tout le système de santé de notre pays qui à été libéralisé : des cliniques privés naissent tout le temps et fonctionnent. c’est l’image de nos universités publics, (abandonnées par l’État d’abord puis par acteurs du système universitaire c’est-à-dire les professeurs ensuite), au profit d’universités et instituts privés.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça marche, ces promoteurs privés ont leurs choux gras, bien gras. Car nul ignore que "la santé n’a pas de prix mais, elle a coût". Quant on est malade, ou on délie le cordon de la bourse ou on meurt. Le choix est évident ! Le diabolique dans tout ça, c’est que ces derniers sont tous débiteurs de l’État : ils ont tous ou presque, étudié avec des bourses étatiques. Tous ceux qui étaient au présidium de cette conférence sont juges et parties ; ils sont si mal placés pour parler de l’effort de l’État ou de sacrifices consentie par l’État au profit du CHUSS ou de toutes autres structures de santés publics Burkinabé. C’est ignoble de parler ainsi. Je passe ...!
Je ne peux m’empêcher de dire un mot là. Tout ce qui a été dit par mes précédents est juste, seulement, certains voient le problème au micro alors qu’il faut l’envisager au plan macro ; c’est tout le système de santé de notre pays qui à été libéralisé : des cliniques privés naissent tout le temps et fonctionnent. c’est l’image de nos universités publics, (abandonnées par l’État d’abord puis par acteurs du système universitaire c’est-à-dire les professeurs ensuite), au profit d’universités et instituts privés.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça marche, ces promoteurs privés ont leurs choux gras, bien gras. Car nul ignore que "la santé n’a pas de prix mais, elle a coût". Quant on est malade, ou on délie le cordon de la bourse ou on meurt. Le choix est évident ! Le diabolique dans tout ça, c’est que ces derniers sont tous débiteurs de l’État : ils ont tous ou presque, étudié avec des bourses étatiques. Tous ceux qui étaient au présidium de cette conférence sont juges et parties ; ils sont si mal placés pour parler de l’effort de l’État ou de sacrifices consentie par l’État au profit du CHUSS ou de toutes autres structures de santés publics Burkinabé. C’est ignoble de parler ainsi. Je passe ...!