Me Halidou Ouédraogo : « Il faut se battre pour le changement en 2015 »
5 juin 2014, 11:30, par
le citoyen du pays réel
Merci à Me Halidou pour son analyse. Je voudrais poser une question à mes amis juristes. Entre les lois régionales, internationales et nationales, lesquelles priment sur les autres ?
Si les lois régionales par exemple priment sur les nationales, le référendum au Burkina n’aura lieu que par un forcing, puisque la charte africaine de la démocratie que le Burkina a ratifié en 2010 en son article 10, point 2 dit ceci : Les Etats parties doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur constitution, repose sur un consensus national, comportant le cas échéant le recours à un référendum. C’est donc dire qu’il faut un concensus avant d’aller au référendum. Ce qui ne sera aucunement possible dans le contexte actuel. Que ceux qui ont des yeux voient, ceux qui ont des oreilles entendent !!! Que Dieu sauve le BF.
Merci à Me Halidou pour son analyse. Je voudrais poser une question à mes amis juristes. Entre les lois régionales, internationales et nationales, lesquelles priment sur les autres ?
Si les lois régionales par exemple priment sur les nationales, le référendum au Burkina n’aura lieu que par un forcing, puisque la charte africaine de la démocratie que le Burkina a ratifié en 2010 en son article 10, point 2 dit ceci : Les Etats parties doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur constitution, repose sur un consensus national, comportant le cas échéant le recours à un référendum. C’est donc dire qu’il faut un concensus avant d’aller au référendum. Ce qui ne sera aucunement possible dans le contexte actuel. Que ceux qui ont des yeux voient, ceux qui ont des oreilles entendent !!! Que Dieu sauve le BF.