Affrontements à Mané : Le ministre Jérôme Bougoumaaux côtés des familles
5 mai 2014, 08:01, par
Anita Manour
Nous avons assez souffert comme ça. Sil vous plait, peuple du Burkina, depuis l’esclavage, à la colonisation et au néocolonialisme (une autre forme de terrorisme) aujourd’hui n’avez -vous pas encore pris conscience ? (Pour les plus éclairés bien sûr.) Aujourd’hui, c’est des conflits entre agriculteurs et éleveurs qui est à l’ordre du jour. Et demain alors ? Quelles sortes de problèmes va t-on soulever ?Pourquoi devrions-nous être divisés du faite de notre appartenance ethnique ? Il y en a, dont leur quotidien est de dénigrer d’autres ethnies. Ces problèmes récurrents entre agriculteurs et éleveurs viennent rappeler une fois de plus que nous devons faire très attention aux mots, aux actes que nous posons quotidiennement.A mon avis, s’il y avait eu un véritable dialogue ce problème n’aboutira pas à un mort d’homme. Nous souffrons déjà pour nous nourrir, nous soigner etc. S’il vous pait notre Burkina n’a pas besoin de ça. Combattons surtout les paroles de va -en guerre.Mon Burkina ne sera jamais un Rwanda de 1994.
Nous avons assez souffert comme ça. Sil vous plait, peuple du Burkina, depuis l’esclavage, à la colonisation et au néocolonialisme (une autre forme de terrorisme) aujourd’hui n’avez -vous pas encore pris conscience ? (Pour les plus éclairés bien sûr.) Aujourd’hui, c’est des conflits entre agriculteurs et éleveurs qui est à l’ordre du jour. Et demain alors ? Quelles sortes de problèmes va t-on soulever ?Pourquoi devrions-nous être divisés du faite de notre appartenance ethnique ? Il y en a, dont leur quotidien est de dénigrer d’autres ethnies. Ces problèmes récurrents entre agriculteurs et éleveurs viennent rappeler une fois de plus que nous devons faire très attention aux mots, aux actes que nous posons quotidiennement.A mon avis, s’il y avait eu un véritable dialogue ce problème n’aboutira pas à un mort d’homme. Nous souffrons déjà pour nous nourrir, nous soigner etc. S’il vous pait notre Burkina n’a pas besoin de ça. Combattons surtout les paroles de va -en guerre.Mon Burkina ne sera jamais un Rwanda de 1994.