Viol sexuel : Pathétiques témoignages d’un accusé blanchi

Salut Alain. Où était ton indignation et ta justice burkinabè quand, il y a quelques années, un ministre de la République démissionnait "pour raisons personnelles" pour ne pas dire pour raisons de mœurs ? Pour te rafraichir la mémoire, il s’était emparé d’une femme mariée qu’il "visitait" régulièrement chez son mari au point de lui faire un bébé. Et non content de cela, il en voulait au mari légitime qui se sentait tellement en danger qu’il a dû, pour sauver sa peau, ébruiter l’affaire à la presse qui en a fait ses choux gras en son temps, obligeant ainsi le ministre à démissionner. Aucun gendarme ni procureur ne lui a accordé la moindre minute de préventive ! Mieux, il a repris du service quelques mois après pour continuer à gérer les affaires de l’État. Cela ne vous indigne pas, monsieur Alain ? Et que dites-vous de l’affaire Guiro ? Depuis qu’il a été interpellé par la gendarmerie, est-il toujours en préventive ? Combien de temps attendra-t-il, en liberté et comme élu de la nation, d’être jugé par la Justice de la Nation. Lui, gardait environ 2 milliards dans son jardin tandis que la Justice à Bobo a besoin seulement d’une petite dizaine de millions pour tenir les assises criminelles. Je vous comprends Mr Alain, vous êtes déjà à cheval pour la question des mœurs ; mais avant de réclamer une justice des mœurs, il faut que la Justice légale du droit et des libertés individuelles et collectives soit assurée et respectée. PAR AILLEURS, IL VAUT MIEUX ÉVITER D’AVOIR UNE INDIGNATION SÉLECTIVE.