Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Programme présidentiel « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent » : 57% de niveau d’exécution
4 mai 2014, 10:24, par
Yaabi
Félicitations pour les efforts de réalisation du programme qui doit conduire le Burkina Faso vers l’émergence en 2015. Nous sommes à moins de deux ans du bail présidentiel et il reste semble t-il 47% du trajet à parcourir avant l’objectif principal (faire du BF un pays émergent à l’horizon 2015).
Je m’interroge à haute plume sur ce taux de 57% car aussi surprenant que cela puisse paraître, la trajectoire des pays émergents nous enseigne que l’émergence repose sur un levier majeur l’INDUSTRIE. Or, à regarder le Burkina Faso, nous sommes plutôt dans une logique continue d’IMPORTATION au détriment d’une production - transformation endogène. Comment arrivera t-on à créer de la valeur, à résoudre le problème du chômage des jeunes et à avoir une économie de croissance (deux chiffres) si le levier de l’émergence est relégué au second plan ? Les aspects énergétiques et la faiblesse du capital humain local nous rappellent malheureusement que ce n’est pas demain la veille que nous pouvons réaliser cet ambitieux programme. Excellence, Monsieur le Premier Ministre, pouvez-vous nous dire comment le chiffre 57% est obtenu ?
N’a-t-on pas confondu l’émergence de la nomenklatura avec celle du Burkina Faso ? Apparemment oui, alors il faut en tirer les conséquences et laisser la place à d’autres pour réaliser l’émergence du Burkina Faso.
Félicitations pour les efforts de réalisation du programme qui doit conduire le Burkina Faso vers l’émergence en 2015. Nous sommes à moins de deux ans du bail présidentiel et il reste semble t-il 47% du trajet à parcourir avant l’objectif principal (faire du BF un pays émergent à l’horizon 2015).
Je m’interroge à haute plume sur ce taux de 57% car aussi surprenant que cela puisse paraître, la trajectoire des pays émergents nous enseigne que l’émergence repose sur un levier majeur l’INDUSTRIE. Or, à regarder le Burkina Faso, nous sommes plutôt dans une logique continue d’IMPORTATION au détriment d’une production - transformation endogène. Comment arrivera t-on à créer de la valeur, à résoudre le problème du chômage des jeunes et à avoir une économie de croissance (deux chiffres) si le levier de l’émergence est relégué au second plan ? Les aspects énergétiques et la faiblesse du capital humain local nous rappellent malheureusement que ce n’est pas demain la veille que nous pouvons réaliser cet ambitieux programme. Excellence, Monsieur le Premier Ministre, pouvez-vous nous dire comment le chiffre 57% est obtenu ?
N’a-t-on pas confondu l’émergence de la nomenklatura avec celle du Burkina Faso ? Apparemment oui, alors il faut en tirer les conséquences et laisser la place à d’autres pour réaliser l’émergence du Burkina Faso.