Présidentielle 2015 : Le CDP en quête d’un candidat
25 avril 2014, 23:26, par
le bon
Je pense qu’au delà du positionnement de ces favoris dans le CDP il faut également tenir compte de l’influence d’autres facteurs propres à notre contexte. Le premier de ses facteurs est bien sûr le financement de la campagne. Pour cela, il faut au candidat, être bien vu par les gros opérateurs économiques. En effet il est aujourd’hui clair que ceux ci pourraient bien constituer un lobby qui imposerait son choix au peuple grâce à son pouvoir financier.Ensuite les voix des électeurs sont fortement conditionnées par l’alignement où non de des chefs coutumiers derrière tel où tel autre chef politique.Un autre élément est sans nul doute le poids que les occidentaux accorderont aux futurs candidats.Le Burkina connaît un boom minier ces dernières années et occupe une place stratégique en Afrique de l’Ouest sahélienne où les multiples crises attirent de plus en plus le regard des américains, français et autres qui n’entendent pas laisser un leader non favorable à leurs intérêts prendre le pouvoir dans l’un quelconque de ces Etats.Enfin un élément dont beaucoup ne parlent pas mais qui à coup sûr comptera dans la désignation de notre prochain leader est bien la grande muette. En effet depuis l’indépendance et plus encore au cours des années Compaoré l’armée a toujours eu une main-mise sur l’évolution de notre pays. Ainsi il serait étonnant que quelqu’un arrive à occuper le fauteuil de Kossyam sans avoir la bénédiction du Gl Gilbert DIENDERE et des autres généraux tels Kouamé Lougué,Ali Traoré,Dominique Djendjéré...
Je pense qu’au delà du positionnement de ces favoris dans le CDP il faut également tenir compte de l’influence d’autres facteurs propres à notre contexte. Le premier de ses facteurs est bien sûr le financement de la campagne. Pour cela, il faut au candidat, être bien vu par les gros opérateurs économiques. En effet il est aujourd’hui clair que ceux ci pourraient bien constituer un lobby qui imposerait son choix au peuple grâce à son pouvoir financier.Ensuite les voix des électeurs sont fortement conditionnées par l’alignement où non de des chefs coutumiers derrière tel où tel autre chef politique.Un autre élément est sans nul doute le poids que les occidentaux accorderont aux futurs candidats.Le Burkina connaît un boom minier ces dernières années et occupe une place stratégique en Afrique de l’Ouest sahélienne où les multiples crises attirent de plus en plus le regard des américains, français et autres qui n’entendent pas laisser un leader non favorable à leurs intérêts prendre le pouvoir dans l’un quelconque de ces Etats.Enfin un élément dont beaucoup ne parlent pas mais qui à coup sûr comptera dans la désignation de notre prochain leader est bien la grande muette. En effet depuis l’indépendance et plus encore au cours des années Compaoré l’armée a toujours eu une main-mise sur l’évolution de notre pays. Ainsi il serait étonnant que quelqu’un arrive à occuper le fauteuil de Kossyam sans avoir la bénédiction du Gl Gilbert DIENDERE et des autres généraux tels Kouamé Lougué,Ali Traoré,Dominique Djendjéré...