Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Sénat et référendum : La coordination des élèves et étudiants militants du CDP prête à aller au front
23 avril 2014, 16:17
Extrait du Recueil d’éditoriaux "LE SENS D’UN COMBAT" NOBERT ZONGO : LES ELEVEURS tiré d’un conte du SAGE et Homme de Culture le Larllé Naba Abga (P.55)
Un roi sanguinaire, barbare et inconscient, avait choisi d’élever un éléphant, comme on élève n’importe quel animal domestique dans les villages, en le laissant divaguer pour trouver son fourrage. L’éléphant du roi dévastait les champs du village. Excédés, les habitants se concertèrent et décidèrent de porter l’affaire à la connaissance de leur roi aussi inconscient que tyrannique. Tous craignaient ses colères aux conséquences parfois mortelles.
Une réunion des plaignants trouva la stratégie suivante, afin qu’une seule personne n’ait à subir les conséquences de cette revendication téméraire. Ils décidèrent que chacun prononcerait un seul mot de la plainte. On obtiendrait ceci : Ô. Roi. Votre. Eléphant. Dévaste. Nos champs.
Quand ils furent devant le roi, ils entamèrent : Ô. Roi. Votre. Eléphant. ... il n’ y eut plus de suite. Après le mot éléphant, on attendit en vain le mot « dévaste ». Chacun répéta inlassablement le mot « éléphant » sans que personne ne prononçât « dévaste ».
Excédé, le roi hurla de colère : « Qu’a-t-il fait mon éléphant ? »
Et le DERNIER à avoir prononcé le mot « éléphant », pris de panique, dit en tremblant : « il n’a rien fait de mal votre éléphant, c’était pour vous suggérer de lui trouver une femelle afin que le troupeau s’agrandisse ».
Le roi salua l’excellent conseil et offrit à boire et à manger à ses sujets qui venaient de lui soumettre cette pertinente suggestion »
Extrait du Recueil d’éditoriaux "LE SENS D’UN COMBAT" NOBERT ZONGO : LES ELEVEURS tiré d’un conte du SAGE et Homme de Culture le Larllé Naba Abga (P.55)
Un roi sanguinaire, barbare et inconscient, avait choisi d’élever un éléphant, comme on élève n’importe quel animal domestique dans les villages, en le laissant divaguer pour trouver son fourrage. L’éléphant du roi dévastait les champs du village. Excédés, les habitants se concertèrent et décidèrent de porter l’affaire à la connaissance de leur roi aussi inconscient que tyrannique. Tous craignaient ses colères aux conséquences parfois mortelles.
Une réunion des plaignants trouva la stratégie suivante, afin qu’une seule personne n’ait à subir les conséquences de cette revendication téméraire. Ils décidèrent que chacun prononcerait un seul mot de la plainte. On obtiendrait ceci : Ô. Roi. Votre. Eléphant. Dévaste. Nos champs.
Quand ils furent devant le roi, ils entamèrent : Ô. Roi. Votre. Eléphant. ... il n’ y eut plus de suite. Après le mot éléphant, on attendit en vain le mot « dévaste ». Chacun répéta inlassablement le mot « éléphant » sans que personne ne prononçât « dévaste ».
Excédé, le roi hurla de colère : « Qu’a-t-il fait mon éléphant ? »
Et le DERNIER à avoir prononcé le mot « éléphant », pris de panique, dit en tremblant : « il n’a rien fait de mal votre éléphant, c’était pour vous suggérer de lui trouver une femelle afin que le troupeau s’agrandisse ».
Le roi salua l’excellent conseil et offrit à boire et à manger à ses sujets qui venaient de lui soumettre cette pertinente suggestion »