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Salif Diallo : « Le MPP, c’est le peuple en mouvement »

8 avril 2014, 19:28, par Abdoul Karim Ouattara

Depuis 1987 date de la mort tragique du Président et visionnaire Thomas Sankara, aucun homme politique n’a prononcé un tel discours. Ce discours qui est l’esquisse du programme politique dans ses points saillants repositionne le Burkinabé dans sa dimension intégrale. C’est un programme de rupture avec l’amateurisme, la navigation à vue, le tâtonnement, l’empirisme. Bref nous sommes une fois de plus dans une analyse scientifique, une analyse de classe, une analyse qui nous permet d’identifier les intérêts de notre peuple et ceux là qui les combattent. Tout patriote sais aujourd’hui que nous sommes à un tournant majeur dans les contradictions au sein de la société Burkinabé. Et Salif Diallo connu pour sa pertinence est aujourd’hui, avec ses camarades, les porte parole
de notre peuple en marche pour se réapproprier ce dont une bande de vauriens le lui a frauduleusement subtilisé. Nous avons suivi cet homme, en l’observant très très attentivement et depuis 2006 il a posé des actes politiques qu’aucun opposant n’a osé posé. Il a démasqué des faux opposants en exposant publiquement leurs motivations publiques. Il a freiné autant qu’il pouvait les tentations monarchiques du régime en s’opposant très fermement aux velléités de François Compaoré Alias PETIT PRÉSIDENT alors que les ministres voire mêmes les premiers ministres s’aplatissaient honteusement devant le conseillé économique à la présidence : Je parle de François Compaoré.
Salif Diallo est celui qui a publiquement dénoncé la cupidité vorace de l’entourage du président Compaoré. Comprenez que cette expression publique de sa rage traduisait le fait que le président était de plus en plus sensible à la voix de ces YESMAN. Nous nous rappelons que ce fut l’occasion pour le collège de la médiocrité de tomber sur lui à bras raccourcis. Départ donc du gouvernement Hic Et Nunc. L’autre fait était sa perspicacité dans l’analyse de la situation politique Nationale/ il fut le premier aussi à dénoncer la patrimonialisation effictive du pouvoir d’Etat. C’était le moment où le président du Faso cherchait à imposer à son peuple son petit frère comme successeur en 2015 même avant. Cette analyse nous laissait percevoir que tous les leviers du pouvoir, politique, économique et social se concentraient dans les mains d’une seule famille autour de laquelle gravitaient quelques privilégiés qui formaient avec les Compaoré le clan oligarchique pour faire mains basse sur les richesses du pays. Les autres burkinabé qu’on a voulu transformé en peuple mouton par la démonstration de la férocité militaire, exécutions en secret, assassinats, meurtres en tout genre de citoyens ordinaires et même d’amis politiques. Le Blaiso Bori bana
Honte aux YESMAN !!!!