Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Réparation de clitoris : Bientôt un hôpital à Bobo
24 février 2014, 16:21, par
EL NIGNO
Créer un hôpital dans le but uniquement de pratiquer la réparation exclusive des clitoris, dans un pays comme le Burkina Faso, où tous les indicateurs en matière de santé sont au rouge,ne me parait pas être une bonne idée, je dirai que cette réalisation, m’indigne. Il y a annuellement des épidémies de méningite, de choléra, de rougeole, ..., une importante mortalité maternelle et infantile, de multiples victimes d’accident de la voie publique, une multitude de personnes souffarnt de maladies diverses(SIDA, diabète, AVC, insuffisance cardiaque, asthme, drépanocytose,..., des millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim, de nombreux hôpitaux transformés en mouroirs par manque d’équipements adéquats,... Que valent des clitoris excisés et cicatrisés face à ces grandes maladies pourvoyeuses de souffrances physiques et morales insupportables aux Burkinabés ? A quoi servirait de réparer le clitoris d’une personne qui n’arrive même pas à manger à sa faim ou qui va succomber de méningite faute de soins ? Il aurait été plus judicieux d’intégrer cette activité de réparations des clitoris dans le paquet minimum d’activités des différents hôpitaux existant au pays, d’autant plus que réparer un clitoris n’est pas plus dure que faire une césarienne ou enlever un fibrome utérin, activités que font quotidiennement tout bon gynécologue.
Créer un hôpital dans le but uniquement de pratiquer la réparation exclusive des clitoris, dans un pays comme le Burkina Faso, où tous les indicateurs en matière de santé sont au rouge,ne me parait pas être une bonne idée, je dirai que cette réalisation, m’indigne. Il y a annuellement des épidémies de méningite, de choléra, de rougeole, ..., une importante mortalité maternelle et infantile, de multiples victimes d’accident de la voie publique, une multitude de personnes souffarnt de maladies diverses(SIDA, diabète, AVC, insuffisance cardiaque, asthme, drépanocytose,..., des millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim, de nombreux hôpitaux transformés en mouroirs par manque d’équipements adéquats,... Que valent des clitoris excisés et cicatrisés face à ces grandes maladies pourvoyeuses de souffrances physiques et morales insupportables aux Burkinabés ? A quoi servirait de réparer le clitoris d’une personne qui n’arrive même pas à manger à sa faim ou qui va succomber de méningite faute de soins ? Il aurait été plus judicieux d’intégrer cette activité de réparations des clitoris dans le paquet minimum d’activités des différents hôpitaux existant au pays, d’autant plus que réparer un clitoris n’est pas plus dure que faire une césarienne ou enlever un fibrome utérin, activités que font quotidiennement tout bon gynécologue.