Avocats sanctionnés : Le Conseil de discipline n’a fait qu’arrêter « des coupeurs de route », dixit Me Mamadou Traoré

M le Bâtonnier. Je fais deux constats à la lecture des motifs de la sanction aux avocats. D’abord que pour les avocats au Burkina, il n’y a pas de formation initiale facteur de compétences de base, non plus une formation continue, qui permet à l’avocat de s’adapter, d’évoluer avec le monde. Donc, beaucoup officient par tâtonnements, avec l’espoir que l’expérience comblera un jour les éventuelles carences. Deuxième constat, celui qui clame son rôle de défendre la veuve et m’orphelin, est un pirate, du type « bandit chef » qui pille le pauvre et tue en lui l’espérance. Et ceci, dans un pays dit des hommes intègres. Dans un pays qui assure la présidence des barreaux au sein de l’UEMOA. Dans un pays où nous suivons tous l’évolution des négociations entreprises auprès de autorités, pour que la défense, en us d’être curative, qu’elle soit également préventive, avec de bons avocats. Moi qi conseillais aux jeunes d’avoir chacun pour sa famille, un médecin et un garagiste/mécano qu’on peut appeler à tout moment un médecin pour sa famille, et surtout un avocat. Je suis fier u barreau burkinabè, depuis hier. Nettoyez ce milieu et donnez à la jeunesse burkinabè le sens de la dignité et de l’intégrité, en donnant l’exemple du combat que vous menez. A cet effet j’ai des propositions à faire au Barreau, que vous verrez bientôt, dès que j’aurai résolu la question de la transmission qui protège l’intégrité de mon pseudo. Quel courage, et quel honneur et quelle dignité il a, ce Bâtonnier : et c’est ç l’avantage de la jeunesse.