Education : Ecoles sous paillotes dans le Gourma, l’autre visage de l’école burkinabè
19 février 2014, 17:12, par
Kôrô Yamyélé
Mes amis, ce sont les parents d’élèves qui sont des vauriens !
Sinon ici chez nous dans notre petit village, on avait une école sous paillote. Nous l’avons détruite, on a construit une maison en banco large avec des pieux pour soutenir et le toit est en double pente dépassant légèrement les 4 murs d’enceinte. les pieux sont plantés dans le sol le long des murs à l’intérieur. On a couvert cette double pente de chaume (paille). et Hop ! Il fait frais même dedans lorsqu’il fait chaud dehors, disent nos enseignants.
Nous avons fait ainsi 3 bâtiements de la sorte et espacés l’un de l’autre pour garder le calme. On a négocié avec le service d’Agriculture qui avait des maisons d’encadreurs en ciment inoccupées pour que nos 3 enseignants y logent en attendant.
Aujourd’hui on a une Ecole flambant neuve de 6 classes avec toutes les comodités, les magasins, les toilettes, les logements des maîtres et 2 forages ! C’est les suites du PDEEB car notre village était programmé.
Donc dans l’Est, il appartient aux parents d’élèves d’être moins fainéants et de bouger un peu en attendant que l’Etat s’en mêle car l’Est ne constitue pas à lui seul le Burkina Faso. L’Etat va laisser quelle région et puis vous aider vous seul ? Faites quelque chose d’abord !
D’ailleurs un proverbe gourmantché dit : ’’La poussière des pieds vaut mieux que la poussière des fesses’’. Autrement dit qu’ils bougent eux-mêmes d’abord, qu’ils courent arranger ce qu’ils peuvent au de regarder l’Etat partout ! Que la poussière de leurs pieds se dégagent au lieu de s’assoir et se lever après pour dépoussiérer ses fesses avec quelques claques des mains !
Mes amis, ce sont les parents d’élèves qui sont des vauriens !
Sinon ici chez nous dans notre petit village, on avait une école sous paillote. Nous l’avons détruite, on a construit une maison en banco large avec des pieux pour soutenir et le toit est en double pente dépassant légèrement les 4 murs d’enceinte. les pieux sont plantés dans le sol le long des murs à l’intérieur. On a couvert cette double pente de chaume (paille). et Hop ! Il fait frais même dedans lorsqu’il fait chaud dehors, disent nos enseignants.
Nous avons fait ainsi 3 bâtiements de la sorte et espacés l’un de l’autre pour garder le calme. On a négocié avec le service d’Agriculture qui avait des maisons d’encadreurs en ciment inoccupées pour que nos 3 enseignants y logent en attendant.
Aujourd’hui on a une Ecole flambant neuve de 6 classes avec toutes les comodités, les magasins, les toilettes, les logements des maîtres et 2 forages ! C’est les suites du PDEEB car notre village était programmé.
Donc dans l’Est, il appartient aux parents d’élèves d’être moins fainéants et de bouger un peu en attendant que l’Etat s’en mêle car l’Est ne constitue pas à lui seul le Burkina Faso. L’Etat va laisser quelle région et puis vous aider vous seul ? Faites quelque chose d’abord !
D’ailleurs un proverbe gourmantché dit : ’’La poussière des pieds vaut mieux que la poussière des fesses’’. Autrement dit qu’ils bougent eux-mêmes d’abord, qu’ils courent arranger ce qu’ils peuvent au de regarder l’Etat partout ! Que la poussière de leurs pieds se dégagent au lieu de s’assoir et se lever après pour dépoussiérer ses fesses avec quelques claques des mains !
Par Kôrô Yamyélé