Démission groupée au sein du CDP : Les responsables des partis concurrents applaudissent

Fidèle Kientega démissionne de l’UNIR/PS, Rock Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré, SALIF Diallo et autres du CDP, voici le cadeau du nouvel an que la politique a fait au peuple du Burkina Faso. Les questions qui hantent notre esprit en ce moment demeurent les suivantes :
Qui s’achètera la tête de qui ? ou qui ira vers qui ? pourquoi chacun d’eux a-t-il démissionné ? et pour quelle autre conviction nouvelle ?
De quelle crédibilité ou confiance chacun peut-il faire montre et bénéficier si tant est vrai que l’un a longtemps servi l’opposition révolutionnaire et les autres, dans un passé récent, la majorité gouvernée par son Excellence Blaise Compaoré ?
L’alternance passera-t-elle, inéluctablement, par le nomadisme politique des vieux amis en quête d’une nouvelle image politique ?
A y réfléchir de très près on se rend à l’évidence que si, selon Ahmadou Ampaté Bâ, , ces sont des conseillers à l’action politique et non de véritables, vu qu’ils semblent avoir tout donné au CDP, et vu leur âge. D’aucuns peuvent ne plus leur faire confiance puisqu’ils se seraient, pourquoi pas, souillés de ce qu’ils reprochent aujourd’hui à leur ex parti encore au pouvoir.
Aussi, s’unir à l’opposition au nom de l’alternance c’est contribuer à, dira-t-on, faire écrouler la maison qu’ils ont ensemble bâtie contre les vents et marrées d’une opposition encore . Plus radicalement, ceux qui ont fragilisé l’opposition peuvent-il vraiment, et paradoxalement, la renforcer et la reconstruire afin de faire partir Blaise Compaoré de Kosyam, en renonciation à la modification de l’article 37 et à la mise en place du sénat ?
In fine, nous suivrons avec grand intérêt l’évolution de la vie politique en ébullition déjà conduite par le hommes .