Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Conflit foncier intercommunautaire : un an après, que deviennent les Peulh chassés ?
25 novembre 2013, 09:31, par
lesaint
M Idrissa NOGO, j’apprécie votre article qui expose clairement les faits. Je pense cependant que la phrase "En attendant, les Peulh continuent toujours d’errer dans la nature" n’est pas appropriée. Elle est à l’image du manque de considération que beaucoup ont à l’endroit du peuhl.
On dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il est clair que l’histoire de l’installation des peuhl dans toutes les localités est un peu la même :
"Nomades venu d’ailleurs à la recherche de meilleurs pâturages, se sédentarisant, très souvent à la lisière du village, et finissant par y pratiquer l’agriculture sur des terres enrichies par les bouses des animaux, et vivants en bons termes avec les communautés qu’elles y ont trouvé, depuis 5 à 6 générations."
De même, les conflits récurrents ces dernières années prennent aussi leurs sources dans les mêmes causes :
"Individus se plaignant de l’intrusion du bétail dans les champs, décidant de se rendre justice. Conflit individuel devenant communautaire en raison d’un sentiment selon lequel les peuhl ne sont pas chez eux"
Au regard de cela, et avant que cet état de fait ne prenne une autre envergure comme on l’a vu dans d’autres pays, et parce que nul n’a le monopole de la force et de la violence, il est plus qu’urgent que l’état, et les collectivités s’investissent à la recherche de solutions idoines.
Il faut régler le problème de la terre (c’est chose faite je crois avec le code foncier)
Il faut régler le problème du pastoralisme (le Burkina c’est aussi l’élevage)
Il faut, et c’est le point le plus important, éduquer et sensibiliser les populations sur les dispositions en matières foncières et pastorales.
Il faut sans détour appliquer la loi et punir avec la plus grande fermeté les agresseurs, les fossoyeurs communautaires, de quelques bords qu’ils soient (peuhl ou autochtones)
Il faut pénaliser (si ce n’est déjà fait) les actes d’incitations à la haine communautaire
M Idrissa NOGO, j’apprécie votre article qui expose clairement les faits. Je pense cependant que la phrase "En attendant, les Peulh continuent toujours d’errer dans la nature" n’est pas appropriée. Elle est à l’image du manque de considération que beaucoup ont à l’endroit du peuhl.
On dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il est clair que l’histoire de l’installation des peuhl dans toutes les localités est un peu la même :
"Nomades venu d’ailleurs à la recherche de meilleurs pâturages, se sédentarisant, très souvent à la lisière du village, et finissant par y pratiquer l’agriculture sur des terres enrichies par les bouses des animaux, et vivants en bons termes avec les communautés qu’elles y ont trouvé, depuis 5 à 6 générations."
De même, les conflits récurrents ces dernières années prennent aussi leurs sources dans les mêmes causes :
"Individus se plaignant de l’intrusion du bétail dans les champs, décidant de se rendre justice. Conflit individuel devenant communautaire en raison d’un sentiment selon lequel les peuhl ne sont pas chez eux"
Au regard de cela, et avant que cet état de fait ne prenne une autre envergure comme on l’a vu dans d’autres pays, et parce que nul n’a le monopole de la force et de la violence, il est plus qu’urgent que l’état, et les collectivités s’investissent à la recherche de solutions idoines.
Il faut régler le problème de la terre (c’est chose faite je crois avec le code foncier)
Il faut régler le problème du pastoralisme (le Burkina c’est aussi l’élevage)
Il faut, et c’est le point le plus important, éduquer et sensibiliser les populations sur les dispositions en matières foncières et pastorales.
Il faut sans détour appliquer la loi et punir avec la plus grande fermeté les agresseurs, les fossoyeurs communautaires, de quelques bords qu’ils soient (peuhl ou autochtones)
Il faut pénaliser (si ce n’est déjà fait) les actes d’incitations à la haine communautaire