"Le président du Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque, Mahamady Ouédraogo, a lui aussi, fait au Ministre Bassolé, l’état des mesures prises au niveau national pour la réussite du pèlerinage cette année. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de l’option « MINA + » qui consiste à fournir, à chaque pèlerin, un paquetage de couchage et de trois repas quotidiens durant les cinq jours de séjour à Mina. Cette expérience supportée par le budget de l’Etat et dont les pèlerins burkinabè bénéficient pour la première fois, améliore sans conteste leurs conditions de séjour (sécurité, hygiène)"
L’Etat burkinabè a donc financé le pélerinage des musulmans avec l’argent public. C’est une atteinte à la laïcité et le neutralité de l’état par rapport à toutes les religions. C’est ouvrir la boite de Pandore car maintenant, chaque religion est fondée à demander des subventions. M. Bassolet, avec tout le respect que je vous dois en tant que ministre ; vous faites fausse route et vous avez commis une faute politique grave.
Je suis optimiste d’habitude, mais l’état s’est mis dans une situation dangereuse pour la paix nationale
"Le président du Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque, Mahamady Ouédraogo, a lui aussi, fait au Ministre Bassolé, l’état des mesures prises au niveau national pour la réussite du pèlerinage cette année. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de l’option « MINA + » qui consiste à fournir, à chaque pèlerin, un paquetage de couchage et de trois repas quotidiens durant les cinq jours de séjour à Mina. Cette expérience supportée par le budget de l’Etat et dont les pèlerins burkinabè bénéficient pour la première fois, améliore sans conteste leurs conditions de séjour (sécurité, hygiène)"
L’Etat burkinabè a donc financé le pélerinage des musulmans avec l’argent public. C’est une atteinte à la laïcité et le neutralité de l’état par rapport à toutes les religions. C’est ouvrir la boite de Pandore car maintenant, chaque religion est fondée à demander des subventions. M. Bassolet, avec tout le respect que je vous dois en tant que ministre ; vous faites fausse route et vous avez commis une faute politique grave.
Je suis optimiste d’habitude, mais l’état s’est mis dans une situation dangereuse pour la paix nationale