Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
3 octobre 2013, 23:17, par
Noyesman
Félicitation Mme Ouédraogo pour la qualité de votre point de vue. Personnellement, je n’ai pas aimé la révolution avec ses dérives que constituèrent les TPR, les CDR, les chasses aux sorcières et les licenciements abusifs. Néanmoins, je reconnais qu’elle a eu ses acquis dans les domaines de l’éducation, de la promotion des droits des femmes et de la gestion des finances publiques. J’ai gradé de la sympathie pour certains acteurs de l’époque comme vous qui aviez fait le choix de ne pas accompagner les pseudo-marxistes de rectificateurs reconvertis par la suite en pseudo-démocrates. Effectivement, la 4ème République a vu naître un ensemble d’institutions artificielles acquises à la puissance d’un seul homme, de sa famille, de sa clique de militaires et de ses réseaux d’obédiences maçonnes qui pillent sans retenues les richesses nationales comme s’ils voulaient continuer d’en jouir après leur vie terrestre. C’est pourquoi, je partage votre point de vue sur la limitation des mandats présidentiels. C’est la seule alternative pour éviter l’immobilisme du mode de gouvernance et la cristallisation du mythe de la personnalité.
Félicitation Mme Ouédraogo pour la qualité de votre point de vue. Personnellement, je n’ai pas aimé la révolution avec ses dérives que constituèrent les TPR, les CDR, les chasses aux sorcières et les licenciements abusifs. Néanmoins, je reconnais qu’elle a eu ses acquis dans les domaines de l’éducation, de la promotion des droits des femmes et de la gestion des finances publiques. J’ai gradé de la sympathie pour certains acteurs de l’époque comme vous qui aviez fait le choix de ne pas accompagner les pseudo-marxistes de rectificateurs reconvertis par la suite en pseudo-démocrates. Effectivement, la 4ème République a vu naître un ensemble d’institutions artificielles acquises à la puissance d’un seul homme, de sa famille, de sa clique de militaires et de ses réseaux d’obédiences maçonnes qui pillent sans retenues les richesses nationales comme s’ils voulaient continuer d’en jouir après leur vie terrestre. C’est pourquoi, je partage votre point de vue sur la limitation des mandats présidentiels. C’est la seule alternative pour éviter l’immobilisme du mode de gouvernance et la cristallisation du mythe de la personnalité.