Un demi-milliard pour 4 partis politiques dont 3 de l’opposition : Ça ce n’est pas budgétivore !?

Quelle analyse ! Monsieur le journaliste, à mon sens avant de faire une comparaison il faut s’assurer que les deux aspects peuvent faire l’objet. Le demi-milliard s’agit-il d’une subvention ou d’une allocation mensuelle étalée sur une longue durée ? Si c’est une subvention faut-il qu’on arrête de subventionner les partis politiques ? Si c’est le cas, l’État doit-il arrêter d’apporter sa subvention à la presse privée, si on sait que cette subvention peut permettre à la presse de mieux faire son travail ? Votre article en faisant une comparaison avec l’institution du SENAT qui engendra nécessairement des frais de fonctionnements, les salaires des Sénateurs et autres dépenses manquent de pertinence. Si la subvention est trop élevée pour vous, l’analyse doit aller dans le sens de la réduction de ce montant afin d’optimiser la gestion du budget de l’Etat. Pour mieux établir une telle comparaison, il faut faire un budget prévisionnel lié à la mise en place du SENAT et voir quelle peut être son incidence sur le budget national ; et parallèlement évaluer l’incidence de cette subvention sur le budget national. Si vous aboutissez à une même incidence, c’est que la subvention est effectivement budgétivore.