Proverbe du Jour : La prudence et l’amour ne sont pas faits l’un pour l’autre : à mesure que l’amour croit, la prudence diminue. François de La Rochefoucauld
Débat national : Blaise Compaoré reparle depuis les USA
25 septembre 2013, 10:36, par
L’esprit libre
Une grande artiste musicienne malienne dit une de ses chansons en bambara que "a bi ban", c’est-à-dire que "ça finira". A la lecture des propos de notre cher Président du Faso, ce refrain sonne dans ma tête pour rappeler quelle que soit la durée de votre bail, il prendra fin un jour contre votre volonté, autrement dit toute chose à une fin. Mais il faut savoir partir et de la bonne manière. Les opportunités sont proposées, il faut savoir s’en saisir. Selon toute vraisemblance, cette réalité ne semble pas être partagée par tous, malheureusement cet entêtement peut conduire au désastre pour tous. Je ne voudrais pas être un oiseau de mauvais augure qui annonce le chao, mais à y regarder il est souhaitable de ne pas donner matière à agir à certaines personnes. Si les marches ne peuvent pas changer une loi comme il se susurre, les bruits de bottes peuvent parvenir au même résultat au nom du respect de la constitution et personne ne pourrait résister à la pertinence de cet argument. L’exemple historique du Niger à côté est là pour nous le rappeler. Alors faisons simple en prenant la bonne décision quelles que soient les forces dont on dispose.
Une grande artiste musicienne malienne dit une de ses chansons en bambara que "a bi ban", c’est-à-dire que "ça finira". A la lecture des propos de notre cher Président du Faso, ce refrain sonne dans ma tête pour rappeler quelle que soit la durée de votre bail, il prendra fin un jour contre votre volonté, autrement dit toute chose à une fin. Mais il faut savoir partir et de la bonne manière. Les opportunités sont proposées, il faut savoir s’en saisir. Selon toute vraisemblance, cette réalité ne semble pas être partagée par tous, malheureusement cet entêtement peut conduire au désastre pour tous. Je ne voudrais pas être un oiseau de mauvais augure qui annonce le chao, mais à y regarder il est souhaitable de ne pas donner matière à agir à certaines personnes. Si les marches ne peuvent pas changer une loi comme il se susurre, les bruits de bottes peuvent parvenir au même résultat au nom du respect de la constitution et personne ne pourrait résister à la pertinence de cet argument. L’exemple historique du Niger à côté est là pour nous le rappeler. Alors faisons simple en prenant la bonne décision quelles que soient les forces dont on dispose.