Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Controverse autour du Sénat : La lecture de Me Hermann Yaméogo et de l’UNDD
20 août 2013, 08:42, par
tuenmavé
Belle analyse de Me Yaméogo. Mais comme à son accoutumé, Me veut ménager la chèvre et le choux.
Où était Me quand de façon flagrante l’Assemblée nationale a voté seule, sans le Sénat, les lois instituant la composition de ce dernier et modifiant le code électoral ? La Constitution indiquait déjà qu’il fallait que cela soit du ressort du Parlement et aucune disposition transitoire n’a été prévue pour en autoriser l’AN. Où était Me quand le Conseil constitutionnel déclarait constitutionnelles ces lois, permettant leurs promulgations ? On ne vous a pas entendu Me relever ces indélicatesses.
Le Conseil constitutionnel doit se dédire, car il n’a pas été au dessus de la mêlé et on ne peut poursuivre avec un telle institution. Il doit être dissout.
Ensuite, les lois incriminées doivent être abrogées. Alors seulement on peut suivre le processus suivant :
1) Réviser la Constitution pour y inscrire la clause transitoire permettant à l’Assemblée nationale de continuer à voter les lois jusqu’à la mise en place du Sénat. Seulement cela.
2) S’entendre de manière consensuelle sur la composition du Sénat (votre proposition en ce sens est bonne à prendre) et sur l’équilibre indispensable entre les deux chambres.
3) Faire voter la loi y relative par l’AN et modifier de nouveau le code électoral.
Me, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. C’est à vouloir prendre des largesses avec les textes (et vous étiez là et on ne vous a pas entendu) que l’on arrive à ce genre de blocage.
Soyons courageux et recommençons à zéro. L’orgueil de quelqu’un est moins important que la paix et la cohésion sociale d’un pays.
Belle analyse de Me Yaméogo. Mais comme à son accoutumé, Me veut ménager la chèvre et le choux.
Où était Me quand de façon flagrante l’Assemblée nationale a voté seule, sans le Sénat, les lois instituant la composition de ce dernier et modifiant le code électoral ? La Constitution indiquait déjà qu’il fallait que cela soit du ressort du Parlement et aucune disposition transitoire n’a été prévue pour en autoriser l’AN. Où était Me quand le Conseil constitutionnel déclarait constitutionnelles ces lois, permettant leurs promulgations ? On ne vous a pas entendu Me relever ces indélicatesses.
Le Conseil constitutionnel doit se dédire, car il n’a pas été au dessus de la mêlé et on ne peut poursuivre avec un telle institution. Il doit être dissout.
Ensuite, les lois incriminées doivent être abrogées. Alors seulement on peut suivre le processus suivant :
1) Réviser la Constitution pour y inscrire la clause transitoire permettant à l’Assemblée nationale de continuer à voter les lois jusqu’à la mise en place du Sénat. Seulement cela.
2) S’entendre de manière consensuelle sur la composition du Sénat (votre proposition en ce sens est bonne à prendre) et sur l’équilibre indispensable entre les deux chambres.
3) Faire voter la loi y relative par l’AN et modifier de nouveau le code électoral.
Me, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. C’est à vouloir prendre des largesses avec les textes (et vous étiez là et on ne vous a pas entendu) que l’on arrive à ce genre de blocage.
Soyons courageux et recommençons à zéro. L’orgueil de quelqu’un est moins important que la paix et la cohésion sociale d’un pays.