Sénat : Le CERFI et l’AEEMB donnent leur position

Louanges à Allah qui nous a guidés vers l’Islam alors que nous n’aurions su par nous-mêmes nous y guider

A la lecture de certains commentaires, j’ai l’impression que leurs auteurs font un amalgame :

 ils confondent sermon de prière (abordant plusieurs sujets en rapport avec la foi) et lettre (ayant un objet précis et un destinataire précis) ;

 ils parlent de sujets dont ils n’ont aucune connaissance, comme, par exemple, le fait de dire que l’AEEMB et le CERFI sont financés par le pouvoir en place ; à ceux-là, je dis de prendre la mesure de la gravité de leurs déclarations et de prendre garde à faire des affirmations gratuites qui ne sont que de purs mensonges insultant l’intelligence, l’intégrité et décrédibilisant les deux associations ;

 ils confondent religion et politique : les religieux ont un rôle de conseil et d’avertissement et non un rôle d’opposants politiques ni de mouvement syndical ; de ce fait, j’aurais souhaité que la communauté musulmane donne directement son avis au Président du Faso, sans chercher à le crier à la face du monde ni à plaire à qui que ce soit en dehors d’Allah, mais en restant conforme à l’esprit de l’Islam ;

En somme, même si la communauté musulmane était amenée à écrire une lettre pour donner sa position sur le sénat, elle devrait, à mon humble avis, se borner à dire ce qui est bien pour le Burkina Faso sans demander au Président de prendre une décision quelconque, mais en lui donnant les éléments nécessaires à la prise de décision ; le rôle de décision revient au Président du Faso ;

Enfin, je demande à tous ceux qui font des commentaires motivés par leur prise de position de tenir compte du fait que le CERFI et l’AEEMB ne sont pas des syndicats ni des associations ou partis politique, encore moins des structures cherchant à plaire à qui que ce soit.

Que la paix de Dieu règne au Burkina Faso.