Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Situation nationale : Les évêques du Burkina mettent en garde contre la dégradation du climat social
21 juillet 2013, 14:01, par
PERE FORA
Respect pour l’église et pour les hommes d’église. Le courage, la sincérité et surtout la proactivité de votre prise de position donne de la hauteur et de la profondeur aux hommes de Dieu que vous êtes. Vous méritez plus que de l’écoute. L’un (sinon le principal) des problèmes de notre société actuelle est l’absence progressive de "mobilité sociale" (ou ascenseur social). Par le passé, un fils de paysans pouvait rêver faire des études supérieures dans de bonnes conditions (bourses), devenir DG, Ministre et autres (partir du bas et atteindre le sommet). C’est du reste ce qui a permis à la plupart d’entre nous d’être là où nous sommes. Tous égaux à la naissance, la "Nation de justice" nous assuraient les mêmes chances et seule le potentiel (l’intelligence) de chacun faisait la différence. Mais, aujourd’hui, c’est la reproduction des classes qui s’est imposée. Les plus puissants du moment veulent garantir leurs vieux jours et ceux de leurs enfants et arrières petits enfants et pourquoi pas des frères, cousins, neveux, ethnie ou clan, ..... Par conséquent, l’échelle qui permettait à l’enfant de pauvre de devenir "grand" ou riche (s’il a un haut potentiel inné ou cultivé) est brisé. Celui là n’a plus de perspective de changer son destin, condamné qu’il est de rester au bas de l’échelle. Pendant qu’enfant ou parent de ministre (ou de riche), même fainéant, tu es assuré de faire une brillante carrière avec les passe-droits. Une telle société ne peut déboucher que sur des frustrations et une révolution (remise en cause de l’ordre existant), quand un nombre de plus en plus grand de citoyens ont intérêt à ce qu’on mette tout à plat et repartir de zéro, rassurés que là au moins nous auront tous des changes égales. Faisons donc attention, car les plaintes et complaintes qui montent en clameur sont le signe d’un mal profond. Je n’ai pas voulu utiliser de chiffres pour ne pas être trop long, sinon, à lire les données disponibles, la réalité fait peur quand on se rend compte que la plupart des grands du moment (surtout cadres haut-placés de l’administration) sont des fils de grands qui se font les passes, les uns aux autres.
Respect pour l’église et pour les hommes d’église. Le courage, la sincérité et surtout la proactivité de votre prise de position donne de la hauteur et de la profondeur aux hommes de Dieu que vous êtes. Vous méritez plus que de l’écoute. L’un (sinon le principal) des problèmes de notre société actuelle est l’absence progressive de "mobilité sociale" (ou ascenseur social). Par le passé, un fils de paysans pouvait rêver faire des études supérieures dans de bonnes conditions (bourses), devenir DG, Ministre et autres (partir du bas et atteindre le sommet). C’est du reste ce qui a permis à la plupart d’entre nous d’être là où nous sommes. Tous égaux à la naissance, la "Nation de justice" nous assuraient les mêmes chances et seule le potentiel (l’intelligence) de chacun faisait la différence. Mais, aujourd’hui, c’est la reproduction des classes qui s’est imposée. Les plus puissants du moment veulent garantir leurs vieux jours et ceux de leurs enfants et arrières petits enfants et pourquoi pas des frères, cousins, neveux, ethnie ou clan, ..... Par conséquent, l’échelle qui permettait à l’enfant de pauvre de devenir "grand" ou riche (s’il a un haut potentiel inné ou cultivé) est brisé. Celui là n’a plus de perspective de changer son destin, condamné qu’il est de rester au bas de l’échelle. Pendant qu’enfant ou parent de ministre (ou de riche), même fainéant, tu es assuré de faire une brillante carrière avec les passe-droits. Une telle société ne peut déboucher que sur des frustrations et une révolution (remise en cause de l’ordre existant), quand un nombre de plus en plus grand de citoyens ont intérêt à ce qu’on mette tout à plat et repartir de zéro, rassurés que là au moins nous auront tous des changes égales. Faisons donc attention, car les plaintes et complaintes qui montent en clameur sont le signe d’un mal profond. Je n’ai pas voulu utiliser de chiffres pour ne pas être trop long, sinon, à lire les données disponibles, la réalité fait peur quand on se rend compte que la plupart des grands du moment (surtout cadres haut-placés de l’administration) sont des fils de grands qui se font les passes, les uns aux autres.