Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités
16 juin 2013, 19:54, par
Paul KERE, Avocat et enseignant de Droit à Nancy.
Combien a coûté cette énième grand’messe ? Suffisamment pour créer "a minima" un nouvel amphithéâtre à l’’université de Ouagadougou, certainement. La réflexion devait être faite par les enseignants eux-mêmes depuis une décennie. Quoi qu’il en soit, il n’est pas trop tard et il conviendrait de favoriser l’intervention des professionnels (avocat, magistrats, ingénieurs, DRH, professeurs étrangers des autres universités africaines, européennes, canadiennes et américaines avec bien sûr une rémunération raisonnable et une prise en charge digne) dans les universités burkinabè. Enfin, il faut surtout créer une adéquation entre le monde du travail et le monde universitaire de sorte que nos étudiants, quel que soit le domaine de compétence (santé, droit, cinéma, ingénieurs, géologie, lettres modernes, histoire-géo etc etc) puissent effectuer des stages et mise en situation. Ces stages pourraient être rémunérés si le travail de l’étudiant procure des revenus à la structure d’accueil. Parce que le monde est devenu un et indivisible, chacun dans son domaine de compétence pourrait y contribuer utilement. Il n’y a pas de raison que des belges aient pu venir dispenser des cours à l’Ecole de droit alors que ceux qui ont été formés par ces éminents professeurs ne puissent pas revenir pour dispenser des cours, Il suffit de bloquer des plages horaires de 2 à 3 semaines comme le faisaient les professeurs belges à l’Ecole de Droit. Une évaluation bi-annuelle devrait être mise en place pour assurer le suivi de ces réformes. Ainsi, vous verrez que nos jeunes étudiants se mettront au travail et abandonneront les grèves. A l’époque de nos études, nombreux sont les étudiants qui se déplaçaient en mobylette. A l’heure actuelle, certains étudiants marchent à pied ou roulent en vélo, alors qu’il devrait y avoir un progrès. Cette démographie galopante devait aussi être prise en compte par les services de la statistique et de la démographie avec une prévision dans la construction des infrastructures. Telle est ma modeste contribution patriotique au débat dans l’intérêt exclusif de nos jeunes étudiants à défaut d’y être invité à ces assises.
Combien a coûté cette énième grand’messe ? Suffisamment pour créer "a minima" un nouvel amphithéâtre à l’’université de Ouagadougou, certainement. La réflexion devait être faite par les enseignants eux-mêmes depuis une décennie. Quoi qu’il en soit, il n’est pas trop tard et il conviendrait de favoriser l’intervention des professionnels (avocat, magistrats, ingénieurs, DRH, professeurs étrangers des autres universités africaines, européennes, canadiennes et américaines avec bien sûr une rémunération raisonnable et une prise en charge digne) dans les universités burkinabè. Enfin, il faut surtout créer une adéquation entre le monde du travail et le monde universitaire de sorte que nos étudiants, quel que soit le domaine de compétence (santé, droit, cinéma, ingénieurs, géologie, lettres modernes, histoire-géo etc etc) puissent effectuer des stages et mise en situation. Ces stages pourraient être rémunérés si le travail de l’étudiant procure des revenus à la structure d’accueil. Parce que le monde est devenu un et indivisible, chacun dans son domaine de compétence pourrait y contribuer utilement. Il n’y a pas de raison que des belges aient pu venir dispenser des cours à l’Ecole de droit alors que ceux qui ont été formés par ces éminents professeurs ne puissent pas revenir pour dispenser des cours, Il suffit de bloquer des plages horaires de 2 à 3 semaines comme le faisaient les professeurs belges à l’Ecole de Droit. Une évaluation bi-annuelle devrait être mise en place pour assurer le suivi de ces réformes. Ainsi, vous verrez que nos jeunes étudiants se mettront au travail et abandonneront les grèves. A l’époque de nos études, nombreux sont les étudiants qui se déplaçaient en mobylette. A l’heure actuelle, certains étudiants marchent à pied ou roulent en vélo, alors qu’il devrait y avoir un progrès. Cette démographie galopante devait aussi être prise en compte par les services de la statistique et de la démographie avec une prévision dans la construction des infrastructures. Telle est ma modeste contribution patriotique au débat dans l’intérêt exclusif de nos jeunes étudiants à défaut d’y être invité à ces assises.