Me Mamadou Traoré, Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina : « Je n’ai pas trouvé de documents ni d’archives après mon installation… »

Merci Bâtonnier de donner quelques info. Je connais un peu le corps. C’est dommage car depuis des dizaines d’années, l’étudiant fraichement sorti de la Fac de droit et qui est admis au CAPA est directement mis en stage dans un cabinet. Formation sur le tas, épouse les tares de son maître de stage et ainsi de suite. Aucune formation théorique si nous connaissons le niveau d’enseignement à l’université. L’une des conséquences est que si le Ministère de la justice ou une structure convient les avocats à une formation ou séminaire, atelier, il est très difficile de trouver un volontaire. Chacun gère son agenda et la place reste libre. l’avocat qui fait l’effort pour être volontaire termine rarement la formation avec beaucoup d’absences. L’idée du Bâtonnier de créer un centre de formation est noble. Cependant comme l’a dit ZORRO, il existe au ministère de la Justice, un projet de création d’une école des professions judiciaires (Magistrats, greffiers, avocats, notaires, huissiers). Il n’est pas bon que le Bâtonnier fasse cavalier seul. Le Ministère de la justice peut porter ce projet à travailler à ce que cette école voit le jour. Je comprends le Bâtonnier car il lui reste 2 ans (un an déjà écoulé). Il est plus indiqué de travailler à mettre en place une école viable qui peut un jour accueillir des avocats stagiaires d’autres pays plutôt que de se précipiter pour ouvrir une école sans le minimum de commodités, locaux, équipement, bibliothèque... Monsieur le Bâtonnier voyez plus loin et bon vent