Lutte contre la corruption au Burkina : « Nous avançons, mais très lentement », dixit Dr Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC

Le Ren lac fait un boulot très intéressant dont les burkinabè s’en foutent comme des moutons de Panurge qui vont à l’abattoir. Par contre, dire qu’en 1997 beaucoup de burkinabè pensaient que la corruption n’existait pas est un raccourci à éviter.J’ai fait 3 ans dans un ministère burkinabè juste après la mort de Sankara et je puis assurer que plus personne n’était convaincu de l’intégrité de qui que ce soi au sommet de l’état. Depuis, les usages en vigueur en matière de corruption... se sont multipliés à vitesse exponentielle jusqu’à aujourd’hui, Et, ce n’est pas le 1er ministre actuel qui peut dire le contraire alors qu’un certain Guiro se promène comme conseiller municipal alors que sa place est une cellule de plein droit à la MACO avec ces cantines de Guiro. La jeunesse aujourd’hui n’est pas plus pressé et corrompu plus qu’une autre. Par contre, l’avenir de la jeunesse burkinabè est sombre sauf si on est fils ... de et que l’on étudie à l’étranger. Le Ren Lac avec d’autres acteurs de la société civile devrait s’investir beaucoup plus à éduquer à sensibiliser cette jeunesse... que l’on tue à petit feu dans des trous d’orpaillage tout en polluant l’environnement