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Illégalité de la dot : Les femmes n’en parlent pas

23 avril 2013, 02:53

Moi, je suis le patron des dagara, pas les dagari, arretez cette maniere de ne pas etre cultive. La langue, c’est le dagara, l’individu c’est un ou une dagara, plusieurs c’ est les dagara, en somme le mot dagari n’existe pas. Pardon, si ce n’est pas un manque de respect pour ma bellefamille et mes esclaves en mem temps, il ne faut plus utiliser ce terme dagari. Il y a 25 classes chez les mosse, cad, 25 manieres de former le pluriel, mais chez les dagara, c’est different. ex : un moaga, des mosse. biiga- kamba. Mais chez les dagara, c’est different. Le blanc , quand il a compris que le pluriel de moaga c’est mosse, il a voulu extrapoler cette maniere de faire les pluriels chez les autres peuples., ce qui aboutit a des aberrations linguistiques.
Pour revenir au sujet du jour, cette loi est elle- meme un monstre juridique, une moqurie de nos manieres d’ etre. Quand je me suis marie a mon epouse et qu’ i fallait donner 3 boeufs et 30 mille cuairs, trois vaches, un mouton et une chevre plus six poulets et une pintade, j’ ai trouve que ca allait me revnir vraiment cher mais je n’ai pas bronche. Je me suis mis dans la logique de cette culture./ Je ne me suis pas dit qu’ ils vendaient leur fille. J’ ai donne deux boeufs et mes parents ont negocie pour que le troisieme reste une dette. Pourquoi les gens vont conclure que c’est illegal ? Par rapport a la legalite de qui ? Du blanc ou de l’ africain noir burkinabe ?Mais nous n’allons pas accuser les blancs. La faute revient aux noirs qui savent si mal copier. Il parait que certains africains repugnent a manger a la main come les blancs. Jusqu’ a demain, je suis fier d’ avoir satisfait aux demandes des coutumes de ma femme que j’aime profondement. Moi je peux dire meme que dans toues les cultures du Burkina il y a la dot, qu’ importe la quantite de ce qu’ on donne. Meme si tu donnes 3 noix de karite, c’est ca la dot et ca sacraliose le mariage. C’est tres dur de vivre avec un noir quand il devient blanc.

JMV Fayama


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