Grève de la faim à la FILSAH : Seydou persiste, la FILSAH s’en fiche, le gouvernement se fait toujours attendre

Bonjour à tous,
Vous savez, je loue l’engagement de ce monsieur qui m’inspire respect. C’est peut-être le debut de quelque chose. Je dénonce et condamne le mutisme revoltant des syndicats qui se prononcent pas publiquement sur cet acte. Il (Seydou Ouedraogo) aurait engagé ses camarades dans une une grève quelconque qu’on dirait de lui un agitateur, fauteur de trouble. Mais le dialogue, ça exige quoi encore. En tout cas je ne le souhaite pas. Mais si le pire advenait, nous allons tous descendre dans la rue , et ce sera l’occasion pour remettre sur la table toutes nos revendications. Dans quel pays sommes-nous ? Travailleurs de tous les secteurs—public, para-public et privé—à vos marques. J’en appelle aux syndicats des enseignants et de la santé. Si le gouvernement a remis la négociation salariale en juin, c’est stratégique et nous devons tous le savoir : en juin les écoles seront fermées, et ils choisiront de négocier à minima ou renvoyer les négociations aux calendes grêques. Parce que les élèves seront déjà partis en vacances. Si dès cette rentrée des greves illimitées sont programmées, Tiao et ses acolytes trembleront. Le gouvernement craint ces gens -là—les élèves. Faites grèves, chers enseignants ! Prenez en notages les examens de fin d’année ! Vous verrez que les choses bougeront et vite. Ceux de la santé, emboîtons leurs pas. Ne nous asseyons pas et attendre tout sur un plateau d’or d’un gouvernement cupide, stupide et moribond. En tout cas nous avons assez de prétextes pour faire grève : le collègue licencié avec poursuites judiciares, nos conditions de vie et de travail, etc. A bon entendeur, s...