Accueil > ... > Forum 364905

Fête du 08 Mars : « Je suis pour une journée de la mère et non une journée de la femme »

29 mars 2013, 21:15

Je m’excuse si toutefois vous trouvez que j’ai été désagréable envers vous. Ce n’est pas mon intention du tout. Je vous renvois aux posts de Jamanatigui, wendlasida, Soulby plus haut.
1- « j’ai moi aussi vu et continu de voir que les hommes sont les plus nombreux dans les bars,pensez vous qu-eux aussi devraient moins trainer dans les bars et plus s’impliquer dans la vie de famille, passer plus de temps avec leurs enfants ? » vous auriez pu demander au journaliste dont vous ne doutez pas de sa compétence d’écrire un autre article sur ce sujet. Il vous le fera volontiers sans aucun doute.

2- Vous dites « dans notre culture c’est plus mal vu une femme dans les bars qu-un homme » et dans le même temps (et à la suite de la même phrase) vous écrivez que « mais pour autant n’ont elle pas le droit de souffler un peu en allant prendre un verre lors de cette journée qui leur est consacrée …dans les endroits fréquentés quotidiennement par leurs hommes sans que cela ne dérange personne ». votre souhait j’imagine est que cela ne dérange personne de voir la femme dans ces bars et maquis, soit. Mais vous oubliez votre début de phrase « dans notre culture… » Je dirai plutôt ceci : si tant est que les hommes vont dans les bras ou maquis pour ce que vous savez et qui constitue un vice pour les hommes, alors souhaitons que ces hommes brebis galeuses n’y soient plus pour le bonheur du foyer (et de la femme et des enfants, bref de toute la famille). On ne corrige pas un vice par un vice. (ne me fait pas non plus dire que tous ceux qui vont dans les bars et maquis sont des ….. pour ce que vous savez. Aussi, je fais allusion à chaque fois aux brebis galeuses (hommes comme femmes). Comme l’adage le dit si bien, dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. A supposer que je sois une femme. Voilà le petit raisonnement que je tiendrai pour la cohésion de ma famille : mon mari partage le même préjugé que celui cité en début de paragraphe et me dit de ne pas me rendre dans ces milieux surtout un 8 mars au regard de ce qu’il en sait des brebis galeuses de ces milieux. Alors pour l’intérêt supérieur de notre foyer, je ne m’y rendrai simplement pas au risque de connaître des conséquences désastreuses (si je m’entêtais à faire le contraire de la mise en garde de mon mari) parce ce que « dans notre culture c’est plus mal vu une femme dans les bars qu-un homme ». En attendant que ce préjugé puisse voler en éclat un de ces quatre matins, mon foyer aurait connu la paix et aucun risque de désintégration. Question de bon sens.

3- « Mais de grâce n’écrivez pas un tel article comme un citoyen lambda …En donnant l’idée que ces braves femmes qui pour une fois en passant vont dans un maquis, un bar (souvent entre femmes ) sont des alcooliques infidèles ». Non, relisez plutôt attentivement l’article, vous comprendrez que vous êtes allé très vite en besogne. Le journalise ne généralise pas et n’a pas détaillé non plus sa pensée. En effet, le journaliste a fait un constant tiré de ses enquêtes sur une longue durée (plusieurs années) selon lequel : « d’année en année, la propension de celles qui se rendent dans les bars et maquis le 8 mars et qui ne se contentent pas de lever simplement le vers qui seule, qui avec leurs coreligionnaires est de plus en plus forte. Et que de dégâts dans les foyers (le journaliste pourrait vous donner quelques statistiques) . Que faire alors ? En faisant allusion à la fête de la bière qui avec le temps causait plus de tort à la société entière (nombreux accidents, et même mort d’hommes) quand bien même tous les fêtards ne buvaient pas immodérément. La fête de la bière a fini par être supprimée et portant, les uns faisaient de très bonnes affaires, les autres se réjouissaient en levant le verre. Vous êtes libre de trouvez la comparaison sévère mais sachez qu’un mal est un mal et tant qu’on peut faire l’économie d’un mal, qu’on s’y attèle ardemment monsieur KCG. Vous parlez de braves femmes … monsieur KCG, permettez-moi de vous dire que vous vous trompez car le journaliste ne fait pas allusion aux braves femmes qui elles, ne commettront jamais ce que vous savez. Pour dire que les braves femmes autant que les braves hommes peuvent lever le verre sans inquiétude. Donc un peu de bémol pour ne pas criminaliser gratuitement l’écrit du journaliste.

4- J’ajoute qu’en aucun cas, le journaliste n’a manqué de respect à nos femmes, nos mères, nos sœurs…Seulement, ce sont les morveux qui vont se moucher et trémousser.

5- Je me limite volontiers là sur votre première intervention car il y a tellement à dire que j’aurai souhaité qu’on puisse échanger autour d’un verre mais pas obligatoirement dans un bar ou un maquis pour mieux se comprendre. Je n’aurai pas non plus malheureusement le temps d’aborder votre seconde intervention (celle à laquelle je suis censé repondre).

Cordialement à vous KCG et sachez que nous aimons bien nos femmes, nos mères et nos sœurs et que nous ne souhaitons jamais les voir en larmes après des séances de verre mal levé dans des bars et maquis.

LPT.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés