SN SOSUCO : Le directeur général limogé

Monsieur Ouédraogo, nous nous entendions à lire la substance de cette lettre adressée au directeur limogé, mais hélas vous n’en faites pas cas. A vous lire, il nous semble que le manque de dialogue et la teneur de cette fameuse lettre seraient la cause de son limogeage. Vous laissez vos lecteurs sur leur faim en ne fournissant pas davantage d’informations sur le bilan financier, moral...La SOSUCO se porte-t-elle mieux qu’avant ?
Un homme peut être décrié parce qu’étant pas social mais s’il a laissé une base solide pour la continuité,, il faut le mentionner pour les lecteurs.
La SOSUCO appartient en majorité à des privés si je ne m’abuse, et de ce fait doit être gérée comme une entreprise privée, devant allier social et rendement. Elle a arrêté belle lurette de produire l’alcool qui constituait une entrée financière pour la société. Toute chose qui servait à entretenir d’autres investissements. L’actionnaire principal étant de nationalité étrangère dont la religion interdit toute commercialisation de l’alcool. Pour votre information, la SOBUFAB, installée à Bobo, importe l’alcool depuis le Sénégal pour la fabrique de liqueurs, de différentes gammes,commercialisées au Burkina Faso.
A la recherche de l’efficacité et de la pérennité de nos sociétés commerciales, acceptons la rigueur de nos dirigeants, même étrangers, pour non seulement apprendre mais aussi assurer l’employabilité des générations à venir au sein de ces sociétés.
Si nous voulons que la SOSUCO survive à nos personnes, ne soyons pas partisans de la médiocrité dans le management des ressources humaines, matérielles et financières.