Vœux de nouvel an : Saran Séré/Sérémé (présidente du PDC) s’adresse au peuple burkinabè

Il semble que certains petits malins ont trouve le moyen de s’enrichir au pas de course et dans l’ombre au Faso. A Defaut de creer et de produire... Ce serait risible si la question n’etait pas aussi grave et implique l’avenir du Faso, la destinee d’un peuple, d’une Nation.

A mon sens, cette dame aurait eu un peu plus de credibilite si elle etait partie du CDP sur un desacord de vision politique. Or et comme tout le monde le sait, c’est sur un desacord de positionnement, c’est pour n’avoir pas ete retenue tete de liste que se sentant humiliee, elle a quitte le parti. Il faut logiquement en deduire que si cette dame avait ete bien classee par le CDP selon son loisir, elle n’en serait pas aujourd’hui a nous pondre le "PDC". Et la chose est d’autant plus pathetique qu’elle n’est pas allee bien loin chercher ses sigles.

"PDC !" hein ?!

Il faut surtour eviter d’en rire. Car c’est de notre misere dont il est ici question. La misere de l’avenir du Faso et de ses enfants.

Car vous verrez que tres bientot, de "bons samaritains" promotteurs devant l’Eternel de l’image de la femme, chantres zeles de la parite dans le champ politique, vont l’arroser de leur soutien et la pousser en avant ; on nous dira que c’est la premiere femme nationale du Faso. Entendre et comprendre "de facto une legitimite a ses pretentions a la magistrature supreme".

Qu’on ne me meprenne pas ; je suis moi-meme une femme. Cependant j’ai tout au long de mon parcours scolaire et maintenant professionnel voulu et tenu a meriter ma place. Mon credo, c’est la competence et le charisme ; j’ai toujours pense que le merite devrait prevaloir sur les considerations de genre, de position sociale, d’origine nationale... Qu’une femme soit jugee plus competente qu’un homme pour une tache determinee, eh bien que la dite tache lui soit confiee. Si un homme se revele plus meritant a ceci, il devrait etre l’homme de la situation.
or, de plus en plus agites par une conscience sociale feinte sur la parite, nous sommes tentes par la mediocrite quand elle ne nous est pas imposee. Pour le pire de nos destinees :

Le hasard a voulu que je sois en vacances dans ma province durant les elections couplees de decembre 2012 ; dans le souci de promouvoir coute que coute la femme dans la gestion politique, on a vu des tetes de listes imposees qui frisaient le ridicule. Des hommes non meritants aussi. Une comedie tragique !
Et voici que la femme, certaines femmes, sans pousser la reflexion dans ses profondeurs, s’exaltent de cette aumone faite.

Il faut parier aujourd’hui que plus que sur ses idees politiques, sa vision pour le Faso, ce serait plutot sur cette vague que cette dame va surfer... la grande parite ! La femme dans la politique. Plus precisement la Femme Africaine dans le champ politique. Maintenant une femme au palais ! En appelant cela "progres". Et peu importe que la dite femme soit miro !

N’est pas Ellen Johnson-Sirleaf qui veut !

Je termine ma contribution en invitant a la lecture de Ayn Rand : "La Source Vive", "La Greve" ou "Nous, les vivants"
La vie, l’existence est une aventure de conquetes qui se font avec les dents, la raison profonde, chaque muscle du corps dans une resolution a toute epreuve. Lorsqu’on se tient sur ce seuil, les visages se troublent, les genres disparaissent. Il n’y a plus d’homme. Il n’y a plus de femme. Il n’y a que l’etre humain aux possibilites infinies. Ce n’est pas sans raison que les poetes grecs ont fait des heros des fils et filles de dieux eleves aux etoiles par leur merite.