Sit-in SYNTSHA au CHU Yalgado Ouédraogo : « Oui aux revendications, mais dans le respect des droits des malades »

C’est dommage, le droit pour le droit !
Si l’on se préoccupait réellement de ce qui ne va pas dans ce pays, on gagnera mieux. Un hôpital national délabré, dépassé sur tous les plans avec des acteurs qui s’affrontent dans un climat de langage de sourds.
Construit au moment où la population ne dépassait pas le quart de sa taille actuelle, cet hôpital mérite plus que ce que ses acteurs nous montrent. Bal à terre, dialoguez, faites des concessions les uns envers les autres pour que cet hôpital quitte son surnom de « mouroir » pour redevenir un hôpital dignement national.
Le préalable de l’émergence, ce sont les hommes et les femmes, leur survie qui dépend de leur état de santé. Ce qui suppose des soins de qualité accessibles à tous c-à-d, ceux ou celles qui disposent des cantines comme ceux ou celles qui n’ont rien.
C. Romieu