Sabcé au Burkina : Des hectares de forêts sacrifiées sur l’autel du métal précieux
12 novembre 2012, 17:59, par
le Faucon
Lorsque je fais une analyse rétrospective, je peux me permettre d’affirmer que tous les sites que nos ancêtres avaient classés "bois sacré" ou "lieux de fétiches" sont des sites d’or. Regardez à Kalsaka, Kalsaka mining était obligé de détroner le fétiche sacré pour continuer l’exploration et l’exploitation minière ; dans le sud-ouest, les montagnes dites sacrées regorgent de minerais. La montagne sacrée de Pilimpikou est entouré d’un gisement faisant l’objet d’une exploitation artisanale, Sabcé vient confirmer ces constats.
La Révolution avait bien dit "puisque le peuple respecte les bois sacrés et n’y coupent pas le bois, alors qu’on déclare toutes les forêts sacrées." Si l’exploitation minière doit appauvrir le pays, alors qu’on déclare que notre sous-sol n’a rien comme cela l’a toujours été jusqu’à l’arrivée des pilleurs du peuple.
Lorsque je fais une analyse rétrospective, je peux me permettre d’affirmer que tous les sites que nos ancêtres avaient classés "bois sacré" ou "lieux de fétiches" sont des sites d’or. Regardez à Kalsaka, Kalsaka mining était obligé de détroner le fétiche sacré pour continuer l’exploration et l’exploitation minière ; dans le sud-ouest, les montagnes dites sacrées regorgent de minerais. La montagne sacrée de Pilimpikou est entouré d’un gisement faisant l’objet d’une exploitation artisanale, Sabcé vient confirmer ces constats.
La Révolution avait bien dit "puisque le peuple respecte les bois sacrés et n’y coupent pas le bois, alors qu’on déclare toutes les forêts sacrées." Si l’exploitation minière doit appauvrir le pays, alors qu’on déclare que notre sous-sol n’a rien comme cela l’a toujours été jusqu’à l’arrivée des pilleurs du peuple.