Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Sitoèga : La vie de Sankara dans son village d’origine
27 octobre 2012, 10:21, par
OS
Quelques précisions d’un témoin-oculaire du fameux passage de Thom Sank à Bokin :
1. C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du collège de Bokin ;
2. A l’invitation insistante de l’animateur (célébrissime Feu Inoussa Sankara je crois) à prendre la parole, Thom Sank a d’abord manifesté de la gêne. Puis, quand il s’est finalement résolu à s’avancer vers le micro, il a fait signe aux caméramans de ne pas filmer (mais ont-ils respecté ? Si quelqu’un a une archive de cette cérémonie qu’il nous la montre, ce serait bien utile) ;
3. Contrairement à ce qui a été dit, ces premiers mots furent : "Aujourd’hui, je ne suis pas venu ici en tant que président du Faso. Je suis venu ici en tant simple ressortissant du terroir, heureux comme chacun de vous de l’inauguration du collège." D’ailleurs, l’essentiel de son court discours a été de tancer les ressortissants de Bokin, portant des cravates pour se faire beau à Ouaga, mais oubliant ou négligeant les préoccupations de leurs frères et soeurs du village, ne participant pas aux réunions de l’association des ressortissants de Tèma-Bokin à Ouaga, alors même que chaque initiative d’appui, modeste soit-elle, compte énormément pour le développement rural... Voilà le message qu’il a délivré à cette occasion.
Je crois que ce jour-là, Thom Sank, soucieux de son image d’homme intègre et impartial dans le traitement des affaires de l’Etat, ne voulait surtout pas qu’on laisse croire que le président est allé offrir un collège à son village. C’aurait été fâcheux si c’était le cas. Mais, la vérité c’est qu’il n’y était absolument pour rien.
Quelques précisions d’un témoin-oculaire du fameux passage de Thom Sank à Bokin :
1. C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du collège de Bokin ;
2. A l’invitation insistante de l’animateur (célébrissime Feu Inoussa Sankara je crois) à prendre la parole, Thom Sank a d’abord manifesté de la gêne. Puis, quand il s’est finalement résolu à s’avancer vers le micro, il a fait signe aux caméramans de ne pas filmer (mais ont-ils respecté ? Si quelqu’un a une archive de cette cérémonie qu’il nous la montre, ce serait bien utile) ;
3. Contrairement à ce qui a été dit, ces premiers mots furent : "Aujourd’hui, je ne suis pas venu ici en tant que président du Faso. Je suis venu ici en tant simple ressortissant du terroir, heureux comme chacun de vous de l’inauguration du collège." D’ailleurs, l’essentiel de son court discours a été de tancer les ressortissants de Bokin, portant des cravates pour se faire beau à Ouaga, mais oubliant ou négligeant les préoccupations de leurs frères et soeurs du village, ne participant pas aux réunions de l’association des ressortissants de Tèma-Bokin à Ouaga, alors même que chaque initiative d’appui, modeste soit-elle, compte énormément pour le développement rural... Voilà le message qu’il a délivré à cette occasion.
Je crois que ce jour-là, Thom Sank, soucieux de son image d’homme intègre et impartial dans le traitement des affaires de l’Etat, ne voulait surtout pas qu’on laisse croire que le président est allé offrir un collège à son village. C’aurait été fâcheux si c’était le cas. Mais, la vérité c’est qu’il n’y était absolument pour rien.