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Affaire Ismaël Sankara : Suite et fin

13 juillet 2012, 10:46

Desolé pour mon message precedent ou les phrases se sont melangées rendant mes idees parfois incomprehensibles ; je le redonne donc : s’il passe tant mieux ! Et avec toutes mes excuses
SOME

Affaire Ismaël Sankara : Suite et fin mercredi 11 juillet 2012

En voilà qui clôt « l’affaire » ! !Mais certains continueront à crier au loup ; les charognards affamés à loucher dans le noir pour dénicher quelque charogne à se mettre sous la dent les hiboux aux yeux gluants, les cafards qui ont horreur de la vérité, de la vraie lumière.

M Ayraut, il ne suffit pas de se faire scribouillard pour se prétendre journaliste : cette profession, comme dans toute profession ou dans la vie tout court, possède une déontologie. Mais cela, certains l’ignorent, jusqu’à l’existence même d’un tel concept. Il ne suffit pas de s’affubler d’une carte de presse pour se réclamer journaliste et s’arroger tous les droits, fut-ce chez un organe de presse comme Jeune Afrique.

Que dis-je ? Jeune Afrique n’en est plus un, mais plutôt un publiciste qui se prostitue au plus offrant. Il y a belle lurette que les Africains ont compris ce qu’est Jeune Afrique. Jeune Afrique a survécu en trahissant et en vendant l’Afrique en néo-esclavagiste des temps modernes médiatiques de la communication. Il est bien de journaux qui sont restés libres et intègres qui n’ont pas survecu longtemps ou ont survécu mais s’en sortent très difficilement.

On sait comment Jeune Afrique reçoit ses confidences et ses informations, tout en se faisant passer pour un journal libre au service de l’Afrique, alors que c’est le meilleur assassin des Africains. Le silence des journalistes et des collègues de M Ayraut en dit long sur l’éthique de ce journal et sur l’ambiance au sein de ce journal. De ce Jeune Afrique-là, les jeunes Africains n’en veulent pas.

Les interventions dans le forum pour en disent long. Si justement Jeune Afrique est en perte de vitesse depuis longtemps et malgré les subsides, ils ne s’en sortent pas, qu’ils comprennent ENFIN que la nouvelle Afrique a compris que Jeune Afrique n’est plus le journal des Africains, mais l’assassin des Africains des Africains. La meilleure arme moderne de destruction massive est médiatique. C’est pourquoi les Africains devaient commencer à boycotter Jeune Afrique.. Jeune Afrique ne fait que précipiter sa chute dans l’opinion africaine. Jeune afrique a ravers M Ayraut est-il en mission commandée ? de la part de qui ? etc. c’est son affaire. La réaction unanime de la part des intervenants montre, même si cela ne plaît pas du tout à Jeune Afrique et commanditaires, que thomas sankara reste très populaire ; et c’est cela qui fait peur.

Tout le monde n’est pas pourri ! sankara nous a donné un exemple d’abnégation et d’intégrité au service de son peuple de l’Afrique et de l’Humanité : Sankara parle au nom de tous ces pauvres qui meurent chaque jour… mais Jeune Afrique parle au nom d’une minorité de privilégiés qui sucent le sang de ces pauvres. C’est là la différence avec les grands hommes et... les grands médias.

Cet article de Bendre donne une borne leçon de déontologie professionnelle à Jeune Afrique . Un proverbe dagara dit que le père enseigne son jeune enfant, mais qu’aussi le jeune enfant enseigne son père. Ainsi Jeune Afrique qui devrait se poser en vieux sage de la presse africaine se fait rappeler à l’ordre de la déontologie professionnelle par le jeune godelureau Bendre.

C’est dire qu’une page est tournée sur une prétendue affaire « fils caché » de Thomas sankara, une affaire montée de toute pièce, et cousue de gros fils blancs pour créer un écran de fumée à je sais quoi encore. Mais toujours est-il que cette affaire fut manifestement montée. Le semblant de mise au point de M Ayraut (son 2e article) n’avait été qu’une confirmation du montage parfait

Le « pauvre » Ismaël s’est retrouvé piégé, pris dans une affaire qui le dépasse, comme il l’a dit lui-même, mais il n’a pas les moyens pour contre-attaquer, comme il a dit lui-même. Que peut un pauvre chanteur qui a besoin des médias pour se lancer, que peut-il contre un rouleau compresseur d’un journal au service des puissants, comme Jeune Afrique ? rien ! Ses courriers et ses téléphones à Jeune Afrique, Jeune Afrique les a purement et simplement ignorés. Je ne parle même pas du fait que Jeune Afrique n’a même pas offert un droit de réponse à Ismael. Je constate tout simplement que pour « moins » que cela, Jeune Afrique a dû publier une mise au point, un droit de réponse de la part de Maître Louis Gaston MAYLA , avocat qui a été mis en cause dans une de ses parutions précédentes. Et c’est un hasard ? Pourquoi Jeune Afrique ne l’a pas fait pour Ismaël ? Parce que Jeune Afrique sait qui est maître Mayla et de quel pouvoir, de quelle puissance, de quelle force de frappe il dispose.

Jeune Afrique passe son temps à rapporter des ragots : voilà ce qu’est devenu ce journal. Personnellement je ne perds plus mon argent à acheter Jeune Afrique, ni même mon temps à lire des ragots et de la publicité pour chefs d’état pourris. Il ne reste plus à tous les Africains sincères et qui aiment l’Afrique a été tournée les unes Afrique à l’éliminer de leurs vies. Il ne reste plus a Jeune Afrique qu’à présenter officiellement ses excuses à la famille de Thomas Sankara, à toute l’Afrique et au peuple burkinabe et à Ismaël. Et que l’on ne fasse pas jouer la solidarité entre journalistes, ni nous présenter quelque argument fallacieux.

SOME


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