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KOUPELA ET POUYTENGA : Les populations face à une grave pénurie d’eau

2 mai 2012, 19:51, par Beerbiya

Gouverner des hommes et gérer une entreprise, c’est prévoir
L’ONEA et les autorités publiques, face au problème récurrent de pénurie d’eau dans les deux villes citées et au Burkina en général, doivent se poser des questions et y trouver des réponses urgentes :
Si la sécheresse (qui explique le tarissement rapide des retenues d’eau) peut expliquer en partie ce genre de pénurie d’un produit de première nécessité, ne pouvons-nous pas trouver une stratégie pour parer à cet aléa climatique ? Par exemple, connaissant la quantité d’eau moyenne que consomme la population d’une ville comme Koupela par an et après avoir estimé la quantité d’eau retenue que l’on perd par an par évaporation ou infiltration , on peut se donner des barrages dont la capacité de retention permettent de conserver une quantité d’eau supérieure à la quantité d’eau nécessaire à la consommation annuelle. Il semble qu’au Burkina, le problème n’est pas tellement la pluviométrie —bien que nous n’ayons que 3 a 4 mois de saison de pluies— le problème, c’est la rétention et la gestion de la quantité d’eau reçue des pluies.
On dira qu’il coûte cher de faire des forages, mais l’ONEA pourrait installer dans chaque quartier des forages pour approvisionner les populations en eau (qui serait vendue) en cas d’assèchement de barrage comme celui d’Itenga. L’ONEA et l’Etat perdraient moins en investissant dans ces forages qu’en ne le faisant pas car tout le monde gagnerait du point de vue hygiène, santé publique, financier, et gestion du temps. Il faut donc être créatif dans la recherche des solutions.
L’accès à l’eau potable étant reconnu comme un droit fondamental de l’homme et un des objectifs du millenaire, la commune de Koupela a besoin de dirigeants capables de faire des projets convaincants qui pourront aider à rassembler les fonds requis soit du gouvernement soit de partenaires extérieurs pour resoudre ce problème. Je propose que les autorités communales créent un comité spécial charge d’étudier le problème et de soumettre des recommandations de solution. Il est tout simplement inacceptable qu’au troisième millénaire, accès a l’eau potable soit prive a des villes entières pendant des mois.


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